Le cavalier Rampin est la plus ancienne des statues équestres découverte, et est considérées comme un chef d'œuvre de la sculpture attique.
La tête a été découverte sur l'acropole d'Athènes en 1886 à l'ouest de l'Erechteum, par le diplomate Français, Rampin, qui lui a donné son nom; elle a appartenu pendant un temps à la collection Rampin puis a été offerte au Musée du Louvre, avant même que le corps n'ait été découvert...
[...] Le cavalier est nu, il fait corps avec son cheval. On peut distinguer 2 parties : la tête et l'ensemble buste/cheval. En ce qui concerne la tête: elle est ovale, baissée et tournée de côté, sur son visage se dessine le sourire archaïque (cf datation), Les mèches et les boucles de sa chevelure sont méticuleusement reproduites, c'est un travail assez expert comme le montre le finesse du modelé du visage et le haute élaboration de la coiffure. Sa tête est ornée D'une couronne, soit de chêne, soit de céleri ou encore de lauriers ( cf interprétation). [...]
[...] La totalité de la statue fait 0.815 sa largeur est de 1.45 m. Pour l'état de conservation, la sculpture a été préservée depuis les hanches de cavalier jusqu'en haut, il manque un bout de la joue droit et le nez est endommagé. Il manque les deux bras du cavalier en-dessous des épaules, le cheval n'a plus de tête ni de jambes, son coup est sa crinière possèdent des éraflures. La plupart des sources parlent d'un sculpteur inconnu mais quelques uns pense qu'il s'agirait de Phaidimos, qui l'auteur de la Koré au peplos, La Péplophore daté d'à peu prés la même période (vers 530) et possédant le même problème quand à la perspective du sourire, dans un degré moindre car son visage est plus ovale. [...]
[...] Il existe une hypothèse selon laquelle le cavalier Rampin ainsi que celui qui devait être à ses côtés (cf interprétation), seraient des personnages historiques, ils auraient été la représentation des 2 fils du tyran Pisistrate qui avaient des goût équestre, et cette hypothèse n'est plausible que si l'œuvre date d'après 546, date à laquelle le tyran revient au pouvoir. Interprétation (Cette statue est un exemple archaïque d'une composition alliant l'animal à l'homme, le cavalier fait corps avec sa monture) D'autres fragments ont été trouvé sur l'acropole et ils laissent penser que le cavalier n'était pas isolé mais faisait partie d'une paire, voire même d'un groupe, on sait que au moins 8 groupes équestres sont été retrouvés sur l'acropole. La tête des chevaux serait tournée vers l'intérieur, celle des cavaliers vers l'extérieur. [...]
[...] Chacun des deux musées possède un moulage de la partie qui lui manque. Technique, matériau Le matériau utilisé est du marbre d'Islande En ce qui concerne la technique utilisée, pour la tête, en particulier la barbe et les cheveux, le sculpteur avait utilisé un poisson et de ciseaux spéciaux, la technique générale est celle du ronde-bosse, c'est la technique utilisée pour les free- standing statues c'est à dire que l'artiste a travaillé la surface de l'objet sur tous ces côtés. [...]
[...] Mais d'autre pense que cette couronne est en chêne et qu'elle symbolise quelque chose de beaucoup plus général, il est possible que le cavalier et le groupe auquel il appartenait aient fait parti d'un monument de victoire. D'autre pense que le cavalier était une œuvre votive. Il y a l'hypothèse que nous avons vu en datation (fils de Pisistrate) Selon Ridgway ? il pourrait s'agir de représentations mythologique ou héroïque, car ils sont nus. Il a pensé aux Dioscures car sur certaines vases les Dioscures étaient parfois représentée avec des couronnes et des barbes. [...]
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