Art roman, premiers temps chrétiens, fin de l'Empire romain, Empire carolingien, renaissance carolingienne, Europe romane
Édit de Milan par l'Empereur Constantin en 313, édit de tolérance, de statut martyrisé, le christianisme devenait toléré voir favorisé.
L'église ou le pouvoir religieux s'installe dans les villes romaines et prend la forme d'un ensemble comprenant l'église de l'évêque (la cathédrale), le baptistère et la résidence.
Rome avait cherché à rassembler tous les pouvoirs au sein d'un même espace, ainsi nous trouvons désormais le palais symbolisant le pouvoir civil et la cathédrale qui symbolise le pouvoir religieux.
[...] La rareté et le coût de cette production favorisent un certain cérémonial : le commanditaire est souvent figuré, offrant un manuscrit à la Vierge ou à un saint. Il est parfois représené avec les auteurs (Codex Egberti). Il n'est pas rare que les enlumineurs ne soient également représentés au travail. L'iconographie reste traditionnelle, avec une insistance sur la figuration politique du souverain. L'Europe romane au XII° siècle. La transformation de la société non brutale mais rythmes spécifiques suivant les régions, classes sociales et elle ne se stabilise qu'au XII° siècle. Politique et religion profondèment transformé. [...]
[...] De la fin de l'Empire romain à l'Empire carolingien. Les peuples germaniques déferlent sur l'Europe dans les années 400. Les Ostrogoths envahirent l'Italie franchirent le Rhin conquirent l'Espagne vers 411. Une seconde vague, conduite par Attila, fut finalement défaite aux champs Catalauniques près de Troyes : bataille opposant les Huns de l'empire romain d'Orient aux romains et aux Ostrogoths, les barbares de l'empire romain d'occident. Les romains s'ingénièrent à les intégrer dans l'Empire en les recrutant comme soldats ou comme fédérés ; leur cédant des terres, ils les chargèrent de la défense du territoire. [...]
[...] Ils définirent les projets, les financèrent, les réalisèrent. Dans le domaine religieux, il reste fidèle à la tradition constantinienne de la basilique charpentée et du plan centré. Face aux invasions nordiques, un tel territoire ne pouvait conserver son unité et on assiste, au stade de l'an mil à un véritable découpage de l'Empire carolingien. Le Saint-Empire romain germanique créé avec Otton Ier en 962, qui se fait couronner empereur à Rome par le pape, s'affirmait comme la puissance politique dominante, tandis que de nouvelles principautés apparaissaient en Europe centrale. [...]
[...] La renaissance carolingienne (VIII-IX° siècle). Une alliance politico-religieuse entre le roi des Francs Pépin et ses successeurs Charlemagne et Louis le Pieux, et la papauté qui a considérablement transformé la réalité occidentale : le sacre de Pépin en 751 et le couronnement de Charlemagne en 800 donnèrent à la nouvelle dynastie carolingienne une nouvelle dimension. Le royaume des Francs occupe une densité très importante et nous voyons que l'empire carolingien est totalement chamboulé, en quelque sorte, par l'apparition du Saint-Empire Romain Germanique. [...]
[...] A Fleury, l'abbé Gauzlin appelle deux peintres, l'italien Niverd pour le chœur et le moine Odolric, venu de Saint-Julien de Tours, pour peindre dans l'église Saint- Pierre les scènes de l'Apocalypse. Ceci explique donc la diversité des styles dans la période du Moyen-Âge. Dans le domaine de la sculpture, peu d'œuvres nous sont parvenus. Certains domaines sont privilégiés comme le stuc, la fonte et la technique du repoussé du métal précieux ; s'y ajoutent la sculpture des chapiteaux, qui sa se développer de façon exceptionnelle à l'époque suivante, et le recours au marbre. A Saint-Remy de Reims est utilisé pour la réalisation des chapiteaux du stuc. [...]
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