Fiche de lecture de l'ouvrage L'art romantique de l'historien de l'art William Vaughan
[...] » Le paysage a une telle intensité qu'il n'a plus besoin de présence humaine : « Les formes de la nature sont devenues les protagonistes » Distinction entre étude des formes de la nature et fusion de ces formes en une « sensation précise » : compilation de croquis de lieux différents en un seul tableau. Lien entre tous les paysages visionnaires de la période romantique = « l'émotion pure provoquée par la conscience de la nature demeurait la meilleure approche de Dieu. » Joseph Mallord William Turner Il pousse le paysage à des extrêmes : selon Ruskin, ses marines expriment soit « la poésie du silence et du calme », soit « l'agitation et la colère » peu de représentations de conditions intermédiaires. [...]
[...] Le sublime Burke, Philosophical Enquiry into the Origin of our Ideas of the Sublime and the Beautiful : les deux sentiments les plus forts chez l'homme sont l'amour et la haine, exprimés par l'attraction et la répulsion : La beauté est suscitée par les objets attirants Le sublime nait de la « contemplation des objets aux caractéristiques repoussantes : taille excessive, obscurité ou extension à l'infini » L'apparition du concept de sublime accorde une nouvelle importance à ce qui inquiète. La répulsion peut devenir un moyen de suggérer l'idéal qui échappe à la connaissance. [...]
[...] Potentiel d'émotion de la couleur inspiré par la Théorie des Couleurs de Goethe (1840) : propriétés d'association des couleurs (les tons froids produisent « agitation, susceptibilité, inquiétude » / les tons chauds évoquent « chaleur, gaieté et bonheur ») « Pour Turner, les couleurs ne sont pas même la libération des émotions, comme elles le devinrent pour les symbolistes. Elles sont les véhicules d'une attitude ineffable de l'être : curiosité, émerveillement, désespoir et naïveté psychologique d'un âge qui cherchait encore à saisir un signe, même abstrait ou vague, d'une totalité derrière l'énigme et l'absurdité de l'existence. [...]
[...] » Sensibilité à l'unicité de chaque phénomène : Constable : « Il n'y a pas deux jours semblables, pas même deux heures ; il n'y a jamais eu deux feuilles semblables depuis la création du monde. » choix de représenter l'unicité par le mouvement, la lumière et l'atmosphère Il chercha « à retenir les apparitions soudaines et éphémères des clairs-obscurs de la nature . pour rendre permanents nombre de spectacles splendides mais fugaces qui se succèdent dans la variété infinie de la nature, dans ses éternelles transformations. [...]
[...] » Le Cauchemar : pas une simple illustration du subconscient, mais une représentation des sensations de terreur et d'oppression suffocante éprouvées dans un cauchemar. Paysages transcendants Le statut du paysage Philipp Otto Runge : « tout gravite autour du paysage » Constable : « sens moral » du paysage Romantisme : nouvel essor du paysage = Théoriciens académiques : peinture d'histoire > peinture de paysage L'homme et la nature Remise en question de la subordination de la nature à l'homme (implicite dans le paysage classique traditionnel) Adrian Ludwig Richter : « Pour la première fois, je vais me risquer dans le domaine romantique où l'homme et la nature dominent pareillement, chacun donnant sens et intérêt à l'autre. [...]
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