Description de l'oeuvre :
- Le peuple victorieux escalade une barricade qui est couverte de cadavres, de soldats, de gendarmes.
- Les cadavres se trouvent au premier plan.
- Le peuple est représenté par le biais de quelques personnages au second plan. Un personnage porte une chemise bleue, il s'agit probablement d'un ouvrier. Un autre ouvrier à gauche porte un tablier de cuir, il brandit un sabre. A sa droite un citoyen porte un haut-de forme et un pantalon large, il appartient sûrement à une classe plus aisée. Il est armé d'un mousquet. A la droite du tableau, un gamin des rues, il porte une giberne trop grande et des pistolets dans les mains. Il crie. Il porte un chapeau qui s'appelle la faluche.
- Au centre se dresse la liberté. Elle se tient debout, son visage est de profil. Elle a le corps plutôt robuste. Elle est habillée d'un drapé, attaché par des cordes à sa taille et qui laisse voir sa poitrine généreuse. Son visage est de profil. Elle tient dans sa main gauche un fusil à baïonnette. Elle brandit dans sa main droite le drapeau tricolore. Elle porte le bonnet phrygien, symbole de liberté. Le drapeau flotte triomphant.
- Dans l'arrière plan une foule de personnages anonymes, dont on voit des sabres émerger, se confond dans la poussière et l'agitation (...)
[...] La liberté au sommet de la pyramide est comme un paroxysme expressif. - Le paysage urbain à droite rééquilibre la composition. Les formes - Les personnages sont monumentaux, ce qui leur confère une certaine stature. - L'allégorie de la liberté fait écho avec La Victoire de Samothrace qui n'est pourtant entré au Louvre qu'en 1865. Le geste et le drapé sont semblables. Mais en 1820 la Grèce se soulève contre l'occupation Turque et Delacroix accumule un grand nombre de dessins sur le thème grec et s'inspire des drapés antiques. [...]
[...] - La toile est présentée au Salon de 1831. Le tableau va être acheté par l'Etat. Delacroix va recevoir une médaille de la légion d'honneur. Avec ce tableau il revient sur le devant de la scène, après avoir y avoir été absente à la suite de tableau au romantisme trop exacerbé. La toile entre au Louvre en 1874. - Certains vont quand même lui reprocher la nudité de la liberté en pleine rue, la pilosité qu'elle laisse entrevoir sous son aisselle. [...]
[...] Elle tient dans sa main gauche un fusil à baïonnette. Elle brandit dans sa main droite le drapeau tricolore. Elle porte le bonnet phrygien, symbole de liberté. Le drapeau flotte triomphant. - Dans l'arrière plan une foule de personnages anonymes, dont on voit des sabres émerger, se confond dans la poussière et l'agitation. - Dans le fond à gauche, on peut voir la cathédrale Notre-Dame de Paris, dont sur l'une des tours, on peut à peine distinguer un drapeau tricolore qui flotte. [...]
[...] La liberté guidant le peuple le 28 juillet 1830 (1830) Delacroix (1798-1863) 2m60/3m25 Conservé au musée du Louvre Le support : huile sur toile Le contexte : Le 26 juillet 1830 le roi Charles X suspend la liberté de la presse. Il modifie les élections et dissout la chambre. Il va alors avoir trois jours d'émeutes. Puis Louis-Philippe succéde à Charles c'est la monarchie de juillet (1830-1848). Choix de l'iconographie : - Lettre de Delacroix à son frère : J'ai entrepris un sujet moderne, une barricade, et si je n'ai pas vaincu pour la patrie, au moins peindrai-je pour elle. [...]
[...] Comparaisons avec d'autres artistes La composition en pyramide humaine rappelle celle du Radeau de la Méduse (1818-1819) de Géricault (1798-1824). La base est jonchée de cadavre comme dans le Radeau de la Méduse. Elle évoque également le premier plan de Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa (1806) de Gros (1771-1835). Comme pour le radeau de la Méduse, il s'inspire d'un sujet contemporain et lui donne l'ampleur du genre historique. Les deux toiles glorifient l'héroïsme. Conclusion Le peintre traduit un sujet contemporain avec une ferveur romantique. [...]
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