- Paru en 1963. Textes relatifs à ses cours à l'institut de restauration de Rome. Ecrit en Italien. Traduit en français pour les éditions du patrimoine.
- Reconnaissance de l'oeuvre d'art en tant que telle dans une illumination de la conscience. La matière de l'oeuvre est d'une nature spéciale. L'unité de l'oeuvre est spéciale aussi, à voir comme un tout.
- Restauration gouvernée par l'instance esthétique et l'instance historique, doit rendre à l'oeuvre son unité potentielle.
- Parle de ruine, de restauration préventive, du traitement des ajouts, de la patine etc.
- Obligation de transmettre les oeuvres d'art aux autres.
- (...)
[...] Car dans 99% des cas, l'altération est due à l'humidité du mur, impossible à résorber. - Si possible restauration sans réintégrations. Si réintégrations, doivent être visibles à l'œil nu. - Empêcher la transpiration naturelle en surface est une erreur grave. Nettoyage des peintures, patine, vernis et glacis (velature) (C. Brandi) - violentes polémiques sur le nettoyage. - Patine : assombrissement général que le temps fait apparaître sur les peintures et qui parfois les embellit. Atténue la présence de la matière dans l'œuvre d'art. [...]
[...] Temps, œuvre d'art et restauration (C. Brandi) - Les trois temps de l'œuvre : durée, intervalle, présent - Durée : manifestation de l'œuvre d'art quand elle est formulée par l'artiste. - Intervalle : entre la fin du processus créateur et le moment ou notre conscience actualise l'œuvre d'art. - Fulguration de l'œuvre dans la conscience. - Parfois confusion entre le moment ou vit l'artiste et le moment ou le spectateur voit l'œuvre. On reconnaît des éléments de l'époque. Parfois succès ou non selon que le présent historique présente une mode qui colle au temps de l'artiste. [...]
[...] - On ne peut pas parler de restauration entre la création et la formulation en tant qu'œuvre. Il s'agit d'une refonte d'une image dans une autre image, d'un acte synthétique et créateur. - Laps de temps entre l'achèvement de l'oeuvre et le présent = restitution. Pas restauration. La restauration archéologique n'est pas vraiment une restauration car elle ne restitue pas l'unité potentielle. - Le seul moment légitime pour le restaurateur = le présent de la conscience du spectateur. - Différenciation des zones intégrées. [...]
[...] - parfois contradictoire avec la présentation au public. Pas simplement prévention. - protéger, supprimer les dangers, assurer des conditions favorables. - toute mesure destinée à assurer pour l'avenir la conservation de l'œuvre d'art comme image et comme matière. Impératif et coûteux aussi. - préconise législation sur abords d'un site Falsification (C. Brandi) - le faux n'est pas faux tant qu'il n'est pas reconnu comme tel - trois cas : production d'un objet ressemblant à un autre pour le plaisir (copie, imitation) - production d'un objet avec intention de tromper (faux) - commercialisation d'un objet comme fruit d'une époque (faux) - histoire de la falsification liée au goût - est-il permis à un artiste de reproduire son œuvre en la datant d'une autre époque ? [...]
[...] - Définition du vernis : revêtement liquide, pas forcément transparent - Composition des vernis : résine et solvant organique le plus souvent, mais variable. - Glacis : dernière couche glacée, couche transparente, pour atténuer arrogance des couleurs - Utilisation de l'huile de lin qui se solidifie en vieillissant. - Parfois vernis avec huile, eau de vie, térébenthine, encens, blanc d'oeuf Enlever ou conserver les cadres ? (C. Brandi) - fonction du cadre = raccord spatial entre l'espace du spectateur et la spatialité de la peinture un peu comme les fausses architectures pompéiennes. [...]
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