Dans son ouvrage, L'appel des sirènes, Yves Marie Adeline retranscrit le contenu de ses cours d'esthétisme contemporain. Il souhaite ainsi restituer la corrélation de la philosophie avec la musique et l'art plastique pour mieux les comprendre et les interpréter. Le titre de l'ouvrage fait référence à une comparaison entre Ulysse fasciné par les sirènes et l'écrivain fasciné par la musique.
La vision de Nietzsche, exposée dans Naissance de la tragédie, avance la thèse selon laquelle l'art grec serait la réunion de deux pulsions représentées par Dionysos et Apollon.
Ces deux divinités sont respectivement les symboles de la sculpture et de la musique. Plus précisément, Apollon est assimilé au rêve, à la perfection du monde imaginé, à la vérité. On peut également noter l'absence d'impulsions, le calme et la sagesse de ce dieu grec. Quant aux caractéristiques de Dionysos, elles sont contraires à celles vues précédemment.
[...] Contrairement à l'opinion de Thomas Mann, l'auteur ne voit pas d'ambiguïté en la musique elle-même mais plutôt en l'association avec un autre art. La nuance existe lorsque la musique se met au service d'intentions particulières. Ainsi les paroles de la Marseillaise sont plutôt criardes alors que la musique à la faculté d'exciter nos sens, de nous enthousiasmer. Gardons en tête que l'homme est prisonnier de la musique, il ne saurait s'en passer. Elle est aussi essentielle à son développement et à l'éveil de ses sens. [...]
[...] Les meilleures œuvres d'art se reconnaissent par leur capacité à plaire à tout un chacun malgré qu'on en dise que l'œuvre d'art n'est pas toujours socialisante et que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. La beauté est une notion commune. Elle apparaît comme évidente. Conclusion L'auteur fait état de la pensée nietzschéenne quant à la puissance de l'art. Son propos porte plus particulièrement sur les arts de la sculpture et de la musique dont les dieux grecs sont respectivement Dionysos et Apollon. Il retranscrit également sa propre pensée et complète la philosophie de Nietzsche de son œil d'homme évoluant dans le XXIè siècle. [...]
[...] La plus belle des illustrations est sans doute l'amour. L'amour est une source extérieure utile à notre épanouissement. Il reste cependant à l'homme une très grande part de lui-même qui le constitue et pour la conserver chacun se doit de renier les contradictions de soi-même que sont l'égoïsme et la violence. L'idole La grandeur de la pensée nietzschéenne n'est cependant pas exempte de toutes critiques. Son propos sur la réalité dionysiaque en tant qu'unique référence de la morale est contestable. [...]
[...] L'appel des sirènes, Yves Marie Adeline L'art comme puissance Introduction Dionysos et Apollon Implications Commentaire L'art et la morale Mais quelle morale ? Mon bien est chez autrui L'idole La beauté est une notion commune Conclusion Introduction Dans son ouvrage, L'appel des sirènes, Yves Marie Adeline retranscrit le contenu de ses cours d'esthétisme contemporain. Il souhaite ainsi restituer la corrélation de la philosophie avec la musique et l'art plastique pour mieux les comprendre et les interpréter. Le titre de l'ouvrage fait référence à une comparaison entre Ulysse fasciné par les sirènes et l'écrivain fasciné par la musique. [...]
[...] Il consiste à édicter des lois, des règles. En peinture, cela se traduit par les nuances de couleurs qui stimulent nos sens. L'auteur nous dit que la modernité dans l'art provient d'une volonté philosophique que ne pouvait connaître Nietzsche à son époque. Par conséquent, la théorie admise dans La naissance de la tragédie se veut profondément vraie mais incomplète. Selon Socrate, la musique n'était que la reproduction de phénomènes, la conception tragique du monde. Nietzsche contredit ces dires, arguant que la musique est l'exposition de phénomènes jusqu'à en faire un symbole universel. [...]
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