Grand Paris, Paris, culture, mobilité, réseaux de transport, sciences sociales
Le Grand Paris est un projet lié à la mobilité et sans précédent dans l'histoire des transports en région parisienne. En effet, le but de ce chantier est de pouvoir agrandir le réseau ferré déjà existant pour permettre de raccorder d'autres territoires à Paris. Mais c'est également dans les deux sens qu'il faut envisager ces connexions : à savoir des flux entrants vers Paris et des flux sortants de la capitale. Au total, ce ne seront pas moins de 68 gares qui verront le jour à partir de 2020 (horizon 2030 pour l'intégralité du projet). Une fois réalisé ce constat, il convient de pouvoir envisager ce projet non pas pour lui-même, mais plutôt pour ses répercussions, qu'elles soient positives ou négatives.
Paris est un haut lieu de la culture à différentes échelles et son rayonnement n'est plus à démontrer. Au-delà d'être un projet purement technique, il faut envisager cette prouesse comme un projet culturel, social et économique. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce projet s'insère, à ses origines, dans une optique culturelle. Il ne s'agit pas de développer un réseau de transport seulement pour rendre plus accessible tel ou tel lieu.
[...] Nous pouvons donc dire que le Grand Paris est porteur de dynamiques de diversités. B. Des liens Paris/périphéries : désenclaver les territoires et les populations Enfin et plus globalement, la culture est un excellent moyen de lutter contre l'exclusion sociale. Dans une publication de la Communication Culture - Education Permanente intitulée "Le rôle de la culture dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale Publication réalisée à la suite du colloque organisé les et 19 octobre 2010 à Bruxelles, dans le cadre de la Présidence belge de l'Union européenne", Annamari Laaksonen, chercheuse et administrative de programmes culturels explique que la mobilité est un facteur déterminant pour que la culture puisse avoir un effet positif sur le public. [...]
[...] Les projets culturels internes au Grand Paris : des migrations internes Tout d'abord, il convient d'évoquer les projets qui feront partie de l'ensemble du réseau de transports et culturel. Le site de la culture-Grand Paris permet de pouvoir recenser et même de façon purement géographique, les projets qui ont été sélectionnés pour créer ce réseau culturel en Ile-de-France. Ils s'articulent autour de 6 grands axes de réflexion, à savoir : identité et représentation, les chantiers - espace-temps d'échanges et de rencontre, du transport à la ville, les gares lieux de vie - anticiper les évolutions attendues sur les territoires, l'intégration de formes artistiques dans l'architecture des gares et sur les parvis et le Grand Paris Express, outil de rayonnement d'une ville monde. [...]
[...] Il est également le directeur artistique du festival européen "Temps d'images", et a été en charge de la direction artistique en 2014 et 2015 de la Nuit Blanche de Paris. Son mandat de direction est orienté vers trois principales missions, qui définissent le projet, à savoir, de raconter le projet du Grand Paris, de pouvoir créer son tracé géographique (avec les contraintes de lieux et de technique) et enfin de pouvoir préparer progressivement l'arrivée du Grand Paris Express et de créer une dynamique d'animation du réseau. La dynamique culturelle du projet Grand Paris Tout projet né de la volonté de créer une dynamique. L'intention de départ est fondamentalement importante. [...]
[...] Ce fut l'occasion pour les architectes, les artistes, les urbanistes et paysagistes ou encore les designers de pouvoir venir raconter leur expérience et échanger avec le public. CCL : En définitive, le projet du Grand Paris est un projet culturel à part en entière. Il va nécessiter de l'ingénierie technique mais également culturelle. Le défi est de pouvoir mettre en avant les territoires, de créer du lien et des dynamiques culturelles dans tout l'Ile-de-France. Nous pouvons donc dire que ce projet va permettre à la capitale d'avoir un rayonnement plus important en termes d'offre culturelle et de proximité géographique, d'ici 2030. [...]
[...] Ces experts culturels viennent de différentes univers. Pour exemple, nous pouvons citer François Barré, qui est l'ex-président du Centre Georges Pompidou à Paris, directeur de la FRAC Ile-de-France, Alexia Fabre qui a le poste de conservateur en chef du musée contemporain du Mac-Val dans le Val de Marne ou encore évoquer Josep Ramoneda, journaliste et philosophe de professions mais également ancien directeur du Centre de Culture contemporaine de Barcelone (CCCB). Toute cette équipe témoigne du bien fondé de la démarche et permet de comprendre que le projet doit pouvoir à la fois rayonner et d'adresser à toutes les cultures. [...]
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