Commentaire d'œuvre sur Impression V (Parc) de Vassily Kandinsky. La problématique développée est la suivante : dans quelle mesure le « principe de la nécessité intérieure », énoncé par Kandinsky dans Du spirituel dans l'art et dans la peinture en particulier, s'applique-t-il à Impression V (Parc) ?
Le développement s'appuie sur le traité Du spirituel dans l'art de Kandinsky. Le plan est apparent, le commentaire entièrement rédigé. Il y a également la bibliographie et les annexes.
[...] Dans un premier temps, nous verrons qu'Impression V (Parc) permet l'établissement d'un rapport triangulaire entre artiste, œuvre et spectateur. Dans un deuxième temps, nous montrerons que Kandinsky propose une expérience intérieure pour le spectateur avec la mise en place d'un effet de mouvement. Pour finir, nous étudierons l'expérience complète dans laquelle le spectateur est engagé. L'établissement d'un rapport triangulaire artiste/œuvre/spectateur Proposer quelques chose de nouveau, une nécessité pour stimuler l'œil du spectateur Pour commencer, avec Impression V (Parc), Kandinsky cherche à établir un rapport triangulaire entre lui, son œuvre et son spectateur. [...]
[...] En effet, Kandinsky est synesthésique, ses sens de la vue et de l'ouïe sont liés. Il s'inspire beaucoup de la musique pour peindre et pour atteindre une abstraction complète. Au début du XXème siècle, la peinture est vue par les artistes comme l'art suprême, qui n'a pas besoin du réel : c'est un art abstrait. Kandinsky cherche à se rapprocher de l'abstraction de la musique. Il pose sur la toile des couleurs en certaines quantité, certaines densité et proportion comme il composerait une symphonie, comme on écrirait une partition. [...]
[...] Nous allons à présent voir que Kandinsky propose une expérience intérieure au spectateur Une composition permettant une excitation visuelle du spectateur Pour commencer, la composition d'Impression V (Parc) (fig.1) permet une excitation visuelle du spectateur. L'artiste joue avec les couleurs et les formes pour créer un effet stimulant la vision du spectateur. Kandinsky met en place 4 couleurs principales, dont les couleurs primaires : rouge, vert, bleu et jaune. Deux étendus de couleurs froides sont réparties sur les extrémités de l'œuvre, elles donnent une impression de recul. En revanche, l'aplat de rouge dans le triangle capte l'œil du spectateur et donne l'impression d'avancer. [...]
[...] Cette ethnie est semi-nomade : le chaman cavalier est une figure qui guide les autres sur la voie de la réussite de leur existence. En représentant un cavalier, Kandinsky propose un guide spirituel dans son œuvre, lui-même. Il est une manière de se représenter dans son œuvre. L'artiste devient celui qui peut mettre les autres sur la voie d'une réflexion, d'un plaisir, d'une spiritualité. Pour Kandinsky, la figure du cheval est un moyen d'établir une relation entre lui et le spectateur. Il se place en guide à travers son art et à travers la réflexion qu'il y propose. [...]
[...] Kandinsky met en place ce qu'il appelle « l'esthétique de la dissonance ». Pour Kandinsky, les formes et les couleurs interagissent entre elles. Il met en place des accords contradictoires comme ceux de Arnold Schönberg qui l'a inspiré lors d'un concert. Les yeux du spectateur sont donc plongés dans une expérience puissante Une « action psychique » sur le spectateur pour toucher son âme Néanmoins, le but de l'art ne saurait se limiter à la stimulation visuelle du spectateur. Kandinsky veut toucher son âme :« La couleur provoque donc une vibration psychique. [...]
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