Jackson Pollock (1912-1956) est un des premiers peintres américains ayant eu une influence déterminante sur la scène mondiale de l'art contemporain, transformant ainsi la capitale des États-Unis en foyer mondial de l'avant-garde. En effet, la renommée de Jackson Pollock repose sur son implication dans le mouvement de l'expressionnisme abstrait, un mouvement artistique qui s'est développé peu de temps après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) aux États-Unis. Les réalisations de cet artiste ont été à maintes reprises analysées à l'époque, et surtout critiquées par les théoriciens modernes. Nous retiendrons surtout deux d'entre eux pour la poursuite de notre travail : à savoir Clément Greenberg (critique formaliste influent dans le milieu artistique aux États-Unis) et Harold Rosenberg (autre critique américain). Tous deux se distinguent par leurs positionnements contraires face à l'exécution des œuvres de Pollock. Alors que Greenberg se penche davantage sur une technique picturale qui repose sur la conscience de l'exécution (dans le sens où Pollock n'agirait pas de manière aléatoire), Harold Rosenberg y voit davantage de la peinture gestuelle, sur l'ordre de l'automatisme.
[...] N°504, mars 1999. -FRIED, Michael. Trois peintres américains dans Revue d'esthétique. No Film -NAMUTH, Hans (réalisateur). Paul Falkenberg (co-producteur). (1951). Jackson Pollock [film]. Sites internet -Google Traduction. to drip [en ligne]. http://translate.google.ca/#en/fr/to%20drip [Site consulté le manche 2 décembre 2012]. -Encyclopædia Universalis. ROSENBERG HAROLD - (1906-1978) [en ligne]. [...]
[...] DE CHASSEY, Éric. Jackson Pollock figuratif ou abstrait ? dans L'œil. N°504, mars 1999. p.55. PAYANT, René. La libération de la peinture dans Jackson Pollock : questions. Musée d'art contemporain. Montréal p.71. Universalis. ROSENBERG HAROLD - (1906-1978) Encyclopædia Universalis [en ligne]. http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/harold- rosenberg/ [Site consulté le 24 novembre 2012]. [...]
[...] Pollock décida même d'en rejoindre un des deux à la Art Student League où il découvrit de nouvelles formes d'art. Mais Jackson Pollock, archétype du héros solitaire, dur, violent, rongé de névroses et de frustrations[1] en vint rapidement à développer un style pictural qui s'opposa à l'art figuratif qu'on lui enseignait dans son école. Les célèbres historiens Hugh Honour et John Fleming expliquèrent à son sujet que [n]'n'étant pas un peintre naturellement doué, il dut lutter, parfois avec rage, contre son incapacité à maîtriser les techniques traditionnelles[2] Pour comprendre le travail de Pollock, il faut être capable d'admettre que ses réalisations ne cherchent pas à figurer des éléments de la réalité. [...]
[...] -KRAUSS, Rosalind. Emblèmes ou lexies : le texte photographique dans L'atelier de Jackson Pollock. Paris, Macula -NAMUTH, Hans. L'atelier de Jackson Pollock. Paris, Macula -PAYANT, René. La libération de la peinture dans Jackson Pollock : questions. Musée d'art contemporain. Montréal -ROSENBERG, Harold. Le mythe de Pollock porté par la photographie dans L'atelier de Jackson Pollock. Macula, Paris Articles -DE CHASSEY, Éric. Jackson Pollock figuratif ou abstrait ? dans L'œil. [...]
[...] Ed. Cercle d'Art, Paris et Harry N. Abrams, New York p.664. CARMEAN, E.A. L'art de Pollock en 1950 dans L'atelier de Jackson Pollock. Paris, Macula p.45. NAMUTH, Hans. L'atelier de Jackson Pollock. Paris, Macula p.3. ROSENBERG, Harold. Le mythe de Pollock porté par la photographie dans L'atelier de Jackson Pollock. Macula, Paris p.33. [...]
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