1928 : Ouverture d'une galerie d'art avec Jacques Bonjean et exposition des peintres De Chirico, Salvador Dali, Picasso et Jean Cocteau.
1931 : Fermeture de la galerie et début d'une période noire de dix ans pour Christian Dior qui vit de l'hospitalité de ses amis.
1935 : Vente de ses premiers croquis de chapeaux et de robes à Nina Ricci, Balenciaga et Claude Saint-Cyr puis engagement comme illustrateur par le Figaro.
1938 : Apprentissage de modéliste chez Robert Piguet qui est d'origine suisse et signature de trois collections dont le tailleur pied-de-poule en noir et blanc deviendra son premier best-seller.
1939 : Mobilisation d'un an durant la Seconde Guerre mondiale.
1941 : Entre chez Lucien Lelong et fait la connaissance de Pierre Balmain. Il lance la jupe entravée et les drapés arrondis.
[...] La tenue se complète d'un petit sac à main et d'un chapeau à large passe. L'utilisation des nouvelles matières comme le nylon, pour gainer et structurer le corps, permettent à Christian Dior de rendent les sous- vêtements et les doublures qui ne sont pas baleinés plus légers. Ainsi en lançant le New-Look, Dior dresse une image idéale de la femme qu'il imagine coquine, voluptueuse, mélange de folie et d'élégance qu'il accentue en soulignant les attributs traditionnels de la féminité. Sources texte et image B.Remaury et L. [...]
[...] Pour lui, chaque collection doit surpasser et démoder la précédente, souhaitant obliger les femmes à parfaire leur garde de robe. Visionnaire convaincu de son rôle de fondateur et de son importance, il a su associer création et communication, instaurant très vite une politique de diffusion de son nom dont le but est d'assurer la pérennité de sa société. Dès 1948, il partit à la conquête du marché américain en plein boom, bâtissant avec le soutien de son directeur financier Jacques Rouët, les fondations d'un véritable empire. [...]
[...] Il introduit certains motifs et couleurs comme le pied-de-poule que l'on retrouve sur les emballages destinés à propager son image, le pois, l'imprimé panthère dit jungle, le bleu Dior: c'est du bleu avec une pointe de violet, le lilas et le rouge. En une décennie, sa maison assurait non seulement plus de la moitié des exportations de la couture française, mais s'étendait aussi dans une quinzaine de pays comme les Etats-Unis, l'Australie, le Mexique ou encore le Royaume-Uni consacrant Dior en 1957 à la Une du Time Magazine. [...]
[...] En arrondissant et resserrant la ligne des épaules au-dessus des manches tailleurs, Dior veut rendre le buste menu et pour arriver à cet effet, il fait reposer le col au bas du cou. L'illusion optique de la taille fine et de l'ampleur de la jupe est renforcée par l'ouverture au bas de la veste qui est échancrée sur les hanches volontairement arrondies par des basques rembourrées. La veste se ferme par un croisé composé de cinq boutons, boutonnières tailleurs et possède deux poches gilets. La jupe plissée noire en laine s'arrête à mi-mollet et le corps supporte son ampleur pouvant aller jusqu'à 14 mètres de circonférence dans le bas. [...]
[...] Il lance la jupe entravée et les drapés arrondis. Couverture de Match, Dior sourit en imposant la hauteur de la jupe à 40cm du sol, août Il quitte Lucien Lelong et rencontre Marcel Boussac, propriétaire d'une écurie de courses, mais surtout grand magnat du textile qui lui propose de fonder sa propre maison de couture pour 60 millions de francs. Le 16 décembre à 9h, il inaugure le petit hôtel particulier au 30, avenue Montaigne et s'entoure de Pierre Cardin comme premier tailleur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture