Le mur de Berlin, graffitis, zones soviétique et américaine, mur de la « honte », Baiser Fraternel de Dimitrij Vrubel, La Buerlinica de Cacciatore, Face à Face de Zaborov, Luciano Castelli, La Liberté Enchainée, Kani Alavi, Perisa, Birgit Kinder, Test The Best, devoir de mémoire
Symbole de la bipolarisation du monde après la seconde guerre mondiale, le mur de Berlin sépare en 1961 les zones soviétique et américaine. Très vite qualifié de mur de la « honte », des artistes originaires de plus de 20 pays différents se l'approprient et l'utilisent comme support afin d'exprimer leur antipathie. Plus d'une centaine d'artistes laissent alors leurs empreintes, dont certaines sont aujourd'hui devenues des références. Ces peintures avaient pour la plupart un caractère politique (Dimitrij Vrubel), poétique (Thierry Noir), ironique (Boris Zaborov) ou idéaliste (Kani alavi) ; et témoignent de la vision de certains artistes sur la situation de l'époque. Aussi bien qu'en 1990, le mur est considéré comme la plus grande fresque à ciel ouvert du monde. Au fil du temps les témoignages artistiques ont pris plusieurs formes de façon à démystifier le mur de Berlin. Devenant un symbole de protestation, le « mur de la honte » évolue vers la « toile de béton », qui malgré la chute du mur en 1989, est toujours existante.
[...] Par ce biais, l'œuvre de Knie devient en même temps un monument commémoratif. Un message pour les générations futures, de telles entreprises sont vouées à l'échec et ne détruira pas l'intérieur, comme le pense également Arman dans on œuvre Autodestruction. C'est aussi ce devoir de mémoire que l'on retrouve dans l'œuvre de Steiner, ne pas oublier ce qu'il s'est passé pour que cela ne puisse pas se reproduire, la boîte est scellée et il ne faut pas la rouvrir. Adam Steiner, Boîte de Pandore Enfin, l'artiste Gérard Fromanger rappelle grâce à son œuvre A Concrete Memory la signification du mur, et que cela existe partout. [...]
[...] Il désacralise le mur pour en faire une œuvre d'art. Le mur n'est rien de plus qu'un mur, qui par une action extérieure peut devenir un autre sujet de contemplation. Daniel Buren, gravure sur béton III- Après 1989, le mur est toujours présent sous diverses formes. Célébration de la chute. Après 1989, quelques artistes célèbrent la chute du Mur de la Honte à travers des sculptures, qui reprennent des morceaux du mur. De manière très explicite, Adam Steiner pulvérise en morceaux un pan du mur et l'enferme dans un coffre métallique. [...]
[...] Le fait de témoigner sur un pan du mur de Berlin offre à l'artiste la possibilité de concrétiser son idée, un devoir de mémoire, concret, car en béton. Gérard Fromanger, A Concrete Memory Conclusion : Le mur de Berlin a permis à de nombreux artistes de faire connaître leur ressentiment et leur mal-être face au monde bipolaire d'après1945. À travers plusieurs formes de témoignages artistiques, ils ont dénoncé, politiquement, ironiquement ou poétiquement le Mur de la Honte Même après 1989, alors que l'East Side Gallery est devenue musée à ciel ouvert, le mur continu d'exister et de témoigner de ce que fut Berlin après 1961. [...]
[...] Face à face de Zaborov Castelli reprend le thème du manque de liberté dont le mur est responsable. Il peint sur un morceau du mur une femme enchaînée. Sa nudité montre cependant qu'elle n'a rien à cacher et qu'elle s'offre, plutôt que de se rebeller contre ses chaînes. L'artiste utilise un morceau du mur même pour dénoncer ce dont il est responsable, ce n'est pas qu'un simple bloc de béton, c'est un obstacle qui a empêché des centaines de personnes de se retrouver. [...]
[...] Les artistes et le mur, le mur de Berlin, habillé de graffiti Le mur de Berlin, habillé de graffitis. Sommaire Introduction Die Berliner Mauer : Symbole de protestation. Une dénonciation des systèmes Un réquisitoire contre l'édification du mur II- De Mur de la Honte à Toile de béton L'expression du désir de liberté L'appropriation par l'artiste du mur en tant que support III- Après 1989, le mur est toujours présent sous diverses formes. Célébration de la chute Un devoir de mémoire Conclusion Sources Introduction : Symbole de la bipolarisation du monde après la Seconde Guerre mondiale, le mur de Berlin sépare en 1961 les zones soviétique et américaine. [...]
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