Analyse de l'oeuvre Moine au bord de la mer de Friedrich (XIXème siècle)
Description, interprétation et analyse du contexte historique
Analyse de thèmes romantique, métaphysique et religieux
[...] » oo Toile réalisée peu de temps après Le Retable de Tetschen (donc au début de la carrière artistique de Friedrich) et qui fait pendant à l'Abbaye dans un bois de chêne (1809): les deux tableaux, envoyés à Berlin par Friedrich, sont achetés par le prince héritier qui voit en eux une échappée hors des évènements politiques, la Prusse ayant subi deux défaites militaires en 1806. En quoi le paysage représenté est-il en accord avec l'intériorité du peintre ? En quoi peut-on déceler la présence du moi dans ce paysage ? DESCRIPTION Un moine est debout sur la grève, tourné vers l'horizon. [...]
[...] ] Il sent admirablement bien la tragédie du paysage. » oo La composition par bandes horizontales qui s'empilent évoquent Rothko, l'œuvre a donc eu un retentissement important au XIXème siècle. [...]
[...] Il est impossible de déterminer à quel moment du jour ou de la nuit correspond cette scène. A l'origine étaient esquissés deux bateaux à l'horizon ainsi qu'une lune, effacés dans la recherche de mystère et d'intemporalité. COMPOSITION oo Stratification de lignes horizontales, le paysage se réduit à ces lignes oo Ces lignes horizontales ainsi que la large place accordée au ciel écrasent la verticalité de la figure humaine, qui, de plus, se détache peu du fond / malgré cela, on observe une mise en valeur de cette figure par sa position correspondant au nombre d'or oo Composition simplifiée qui fait basculer brutalement le premier plan en un lointain inaccessible oo Impression de distanciation par rapport au réel, malgré le traitement réaliste de certains éléments INTERPRETATION oo Le fait que la figure humaine soit la seule ligne verticale, écrasée par les lignes horizontales du paysage, montre la vulnérabilité de l'homme face à la nature. [...]
[...] » oo Friedrich cherche dans le paysage un écho à ses sentiments intérieurs CONCLUSION oo Etonnement des contemporains de Friedrich face à la composition innovante, au début d'un processus d'abstraction et à la forme de plus en plus diluée. Par exemple, lors de l'exposition à Berlin, Kleist demande à Brentano et à Achim von Arnim de parler de l'œuvre, il ressort de leurs articles une comparaison aux poèmes d'Ossian, un sentiment « infiniment profond et sublime », mais une exécution jugée insuffisante. Le sculpteur David d'Angers, également contemporain de Friedrich, dira de lui qu'il est « comme les grands génies qui disent des choses sublimes, avec des expressions très simples. [ . [...]
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