Analyse de l'oeuvre L'Arbre aux corbeaux de Friedrich (XIXème siècle)
Description, interprétation et analyse du contexte historique
Analyse de thèmes romantique, métaphysique et religieux
[...] Le vol des corbeaux qui viennent du ciel vers l'arbre rappellent le thème de la résurrection. CONCLUSION Cette œuvre illustre une véritable tragédie du moi qui trouve son moyen d'expression dans le genre du paysage. Friedrich peint ainsi un paysage spirituel et religieux, selon un style très personnel malgré les thèmes romantiques évoqués dans l'œuvre et la précision classique de la représentation. [...]
[...] La mer et le ciel à perte de vue évoquent l'infini, mais aussi l'espoir. On assiste à une progression vers la lumière du divin en partant du cimetière végétal qui évoque la mort. L'arbre est toujours debout malgré les épreuves du temps, ce qui pourrait évoquer l'homme enraciné au monde terrestre, mais tendant malgré tout vers un infini : les branches qui s'étendent vers le ciel représentent l'aspiration au divin. Dynamique transcendantale de l'œuvre La couleur rouge qui macule l'arbre par endroits peut représenter la mort qui gagne du terrain sur la vie. [...]
[...] Malgré l'absence de l'homme, en quoi l'œuvre présente-elle la tragédie du moi face au monde et au divin ? COMPOSITION Fondée sur la ligne : une ligne = un plan Précision du trait, représentation précise de la nature inspirée par les peintres classiques Une composition qui se fait par contrastes : contrastes entre lignes et entres couleurs L'arbre central et les corbeaux jouent le rôle de médiateurs entre les plans, dans des directions opposées La lumière vient vers le spectateur, puisqu'elle éclaire le haut de l'arbre Pas un paysage réel, mais un paysage recomposé (cf Femme au corbeau au bord du précipice) Paysage vide de toute présence humaine / les seuls êtres vivants présents dans l'œuvre sont liés à la mort (corbeaux, arbre presque mort) La clarté et la précision dans la représentation du ciel s'opposent à l'imprécision du premier plan INTERPRETATION Ce paysage est un véritable cimetière végétal provoquant une impression de mort invitant le spectateur à la méditation devant l'œuvre (paysage qui prend le rôle d'une forme de vanité). [...]
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