La cathédrale Saint Pierre de Beauvais possède aujourd'hui une série de verrières fort intéressantes, dont les plus anciennes remontent au XIIIème siècle et les plus récentes sont des créations contemporaines.
Comme dans beaucoup d'édifices du nord de la France, la plupart des vitraux installés lors de la construction du monument ont disparu avec les guerres, les injures du temps et les avatars divers. Certains d'entre eux d'ailleurs n'ont toujours pas repris leur place dans l'église depuis leur dépose pendant la seconde guerre mondiale.
Architecturalement la cathédrale comprend deux parties: un chœur et un bas-côté oriental du transept daté du XIIIème siècle et restaurés au XIVème siècle. Le reste du transept a été réalisé pour l'essentiel entre 1500 et 1550. En revanche, la cathédrale n'a jamais reçut de nef.
Entrepris dès 1225, les travaux du chœur de Saint Pierre ont débuté par les parties basses des tours primitivement prévues aux extrémités du collatéral du transept pour gagner sous forme d'une enveloppe extérieure, la chapelle axiale de l'église. De cette manière, on put maintenir le culte religieux en aménageant la nef de la "Basse Oeuvre" carolingienne voisine, tandis que l'on en démolissait le chœur et le transept pour permettre la construction de la "Nouvelle Oeuvre" gothique.
[...] Les rectangles ainsi découpés mesurent chacun 65 centimètres de hauteur sur 46 centimètres de largeur. Ces barlotières comme les vergettes sur lesquelles sont attachés les plombs qui sertissent les verres colorés, servent à maintenir rigides les panneaux. Une frise étroite de petits fleurons encadre chacune des baies ainsi qu'un mince galon de perles blanches. Des fermaillets fleuronnés séparent chacun des médaillons, eux-mêmes entourés en partie par des galons formés de carrés rouges et bleus parsemés de petites fleurs quadrilobées. Au centre, des fermaillets ovales se croisent entre les compartiments figurés. [...]
[...] En revanche, la cathédrale n'a jamais reçut de nef. Entrepris dès 1225, les travaux du chœur de Saint Pierre ont débuté par les parties basses des tours primitivement prévues aux extrémités du collatéral du transept pour gagner sous forme d'une enveloppe extérieure, la chapelle axiale de l'église. De cette manière, on put maintenir le culte religieux en aménageant la nef de la "Basse Oeuvre" carolingienne voisine, tandis que l'on en démolissait le chœur et le transept pour permettre la construction de la "Nouvelle Oeuvre" gothique. [...]
[...] Mais le mélange dans une même baie de parties nettement significatives (scènes, groupes, tableaux de métiers . avec des ornementations annexes (enroulements végétaux, bordures, grisailles), enfanta une variété de formules notables. Le mode d'expression, dans ces différents types, demeura apparenté à celui des ouvrages du XIIème siècle, avec pourtant un moindre archaïsme. Avec le début du XIIIème siècle les tendances ne se modifient pas et nous trouvons les mêmes préoccupations d'embellir tout en instruisant les fidèles, la même subordination des artistes au clergé et aux maîtres d'œuvre, la même fidélité aux traditions de robustesse et de bonne exécution et la même technique d'ensemble pour la mise en oeuvre des ouvrages. [...]
[...] Si elle n'était pas traitée de façon anormale, le visage semblerait privé de regard. Dans un visage de profil, le plomb enveloppe la forme générale, allant du front à l'extrémité du nez, puis à la pointe du menton, c'est le noir, confondu avec le plomb, qui délimitera la silhouette précise de l'arcade sourcilière, du nez et des lèvres. Ce dessin ne se contentera pas d'être précis, il interprétera les contours avec énergie, selon un style proche de la caricature, car la distance et la lumière ont l'une et l'autre tendance à amollir les formes. [...]
[...] Celle-ci lui apparaît alors (dans certaines versions en rêve), touchée par son repentir, elle lui apporte son aide, en reprenant le pacte. Théophile court se jeter aux pieds de son évêque, lui confesse son crime et lui remet le pacte. Aussitôt l'évêque convoque le peuple et raconte l'histoire de la faute et du pardon accordé à Théophile. Quelque temps plus tard, Théophile meurt saintement, après avoir fait pénitence. L'histoire du miracle de Théophile est certainement l'une des plus populaires du Moyen Age. Elle témoigne de la dévotion très vive de l'époque envers Notre-Dame. [...]
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