La ville du XIXe siècle était généralement perçue par les architectes comme étant un endroit où les conditions de vie étaient difficiles. Notamment pour la classe ouvrière qui se vouait à son travail sans qu'il y ait aux alentours quelques divertissements. De plus, leur habitat était éloigné du lieu de travail et n'apportaient pas non plus grand confort. C'est pourquoi le Paternalisme s'est chargé de mettre de l'ordre. La vie semble désormais acceptable pour les architectes ayant intégré le système (familistère, phalanstère) (...)
[...] Le rouge qui est à la fois la couleur dominante du tableau, mais aussi la couleur du sang. Cela montre que l'homme est plongé dans un chaos infernal qu'est la ville industrielle. Cette peinture reflète l'image d'un enfer terrien pour les hommes. Le tourment des hommes est encore pleinement explicite dans le dessin de Albert Brikle, intitulé Einzug in Osterreich. La mort apparait de façon très extravagante. Cela montre que dans la ville industrielle, la vie n'est pas, mis à part le travail. [...]
[...] On remarque que les personnages sont oppressés par la ville, car elle se trouve être concentrée en elle-même. C'est-à-dire que les bâtiments serrés les uns contres les autres montrent un encombrement, et donc une absence de lumière, la circulation semble y être aussi très difficile. Les bâtiments sont représentés dans tous les sens, et il ne semble pas du tout y avoir de plan d'urbanisation. On remarque une anarchie de la ville aussi dans Les HLM à Nanterre de Jurg Kreinbuhl. [...]
[...] Le ton des couleurs et l'expression des corps renforcent considérablement leur point de vue négatif par rapport aux architectes. Cependant, les artistes ne sont pas contre l'idée d'établir une ville et une vie meilleure, au contraire. II. Les artistes, tout comme les architectes, ont une vision utopique de la ville. On le voit, car il y a la volonté d'inclure la nature dans le paysage urbain. On le voit par exemple dans Der Eiserme Steg (la passerelle de Fer) de Max Beckman. [...]
[...] On remarque que les artistes ont pour objectif de réunir l'habitat et le travail dans la même ville. Par exemple, dans La Fièvre d'Urbecande de Benoit Peters et François Sahuten, la ville est séparée en deux. D'un côté on a l'industrie, c'est-à-dire le travail et de l'autre l'habitat. Aussi, dans Brussel de François Schuiten, on perçoit une forte organisation des axes de transports et de communication. Par exemple, au premier plan, on remarque que l'espace est réservé aux habitation, au second plan, ce sont des axes routiers et aériens qui occupent la place. [...]
[...] Dans les planches extraites de l'ouvrage La Ville, les hommes marchent en rang. Leur vie semble manipulée, leur visage ont la même expression, celle des morts et vivants à la fois. Dans Metropolis aussi de Fritz Lang, l'homme est considéré comme étant une machine. D'ailleurs, par le réalisateur, l'homme a carrément l'aspect physique d'un robot qui montre un visage qui traduit le travail avant tout. L'homme robot n'a aucune expression du visage, si ce n'est un investissement continuel dans le travail. [...]
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