Germain PILON est un sculpteur français du XVIème siècle. Il naît à Paris en 1528 et il meurt en1590.
Façonné par un père sculpteur (André PILON), bon praticien, d' origine probablement mancelle, PILON maîtrise très vite toutes les techniques de la sculpture.
Artiste complet : peintre , sculpteur, mais aussi contrôleur à l'Office générale des monnaies ; d' un tempérament puissant, à la fois réaliste et maniériste, il se consacre à l'art funéraire plus qu' a un autre (en effet, il est aussi à l'origine de nombreuses sculptures religieuses ou laïques).
La première commande qu' on lui connaît concernait déjà l'art funéraire ;il s' agissait de huit figures d'enfants portant des torches funèbres( pour le tombeau de François Ier).Cette prédisposition à représenter la mort de manière, il faut l'avouer, tout à fait exceptionnelle lui a valu, tout au long de son activité, un bon nombre d'appellations abusives telles que « tombier », ou d'autres un peu mieux adaptées comme « maître tailleur d'images »ou encore« sculpteur et architecte ordinaire du roi » ; tout cela dans le but de donner une certaine couleur identifiable à son personnage ou plus simplement, pour qualifier son travail
[...] LAROUSSE- Dictionnaire Général pour la maîtrise de la langue française, la culture classique et contemporaine, éd. LAROUSSE, 1993. [...]
[...] Son style est un art fondé sur la tradition française :la finesse, le pouvoir, la sophistication ; mais aussi sur la puissance de Michel ANGE et des qualités intemporelles telles que l'élégance chatoyante ,un tempérament praticien et une spiritualité transcendantale. IV Conclusion générale L'art funéraire est une branche de l'art où le jeu entre tradition et innovation est particulièrement sensible. Autrement dit, il s'agit d'un domaine où la tendance générale est au statisme mais qui permet des développements spectaculaires. Entre le XVème et le XVIème siècle, le passage du décor gothique (=décor avec encadrement) sera remplacé par le décor renaissant. [...]
[...] Le tombeau d'Henri II et de Catherine de Médicis, par Germain Pilon, Basilique de Saint Denis (1563-1570) Sommaire I. Identification de l'œuvre : 1. Présentation générale Présentation de l'auteur Présentation de l'oeuvre 2. Circonstances générales de la création Cause(s) du projet Histoire de l'œuvre et du chantier Un peu d'Histoire (=contexte historique) Histoire de l'œuvre Les transformations II Analyse de l'œuvre : 1. L'aspect général Le sous- bassement Les vertus cardinales 2. Le monument/ la chapelle funéraire 3. Les grandes nouveautés Concernant le priant d'Henri II Concernant le symbolisme des statues 4. [...]
[...] Il naît à Paris en 1528 et il meurt en1590. Façonné par un père sculpteur (André PILON), bon praticien, d'origine probablement mancelle, PILON maîtrise très vite toutes les techniques de la sculpture. Artiste complet : peintre, sculpteur, mais aussi contrôleur à l'Office générale des monnaies ; d'un tempérament puissant, à la fois réaliste et maniériste, il se consacre à l'art funéraire plus qu'à un autre (en effet, il est aussi à l'origine de nombreuses sculptures religieuses ou laïques). La première commande qu' on lui connaît concernait déjà l'art funéraire ;il s' agissait de huit figures d'enfants portant des torches funèbres( pour le tombeau de François Ier).Cette prédisposition à représenter la mort de manière, il faut l'avouer, tout à fait exceptionnelle lui a valu, tout au long de son activité, un bon nombre d'appellations abusives telles que tombier ou d'autres un peu mieux adaptées comme maître tailleur d'images encore« sculpteur et architecte ordinaire du roi ; tout cela dans le but de donner une certaine couleur identifiable à son personnage ou plus simplement, pour qualifier son travail Présentation de l'œuvre : Germain PILON se présente donc comme le tailleur/sculpteur du célèbre Tombeau d'Henri II et de Catherine de Médicis reposant aujourd'hui au sein de la Basilique Saint Denis (banlieue Parisienne).Ce tombeau, ou plus exactement, cette chapelle funéraire a été exécutée de 1560 à 1573(en 1563, les travaux sont placés sous la direction du PRIMATICE(). [...]
[...] II Analyse de l'oeuvre VIOLLET-LE DUC à écrit : Catherine De Médicis a fait construire au Nord de l'église abbatiale de Saint-Denis (France), un monument circulaire avec bas côtés à deux étages (comme le Saint -Sépulcre de Jérusalem) pour abriter la sépulture de son époux et de ses successeurs (Architecture, Dictionnaire raisonné de l'architecture). L'aspect général Cette chapelle funéraire est une architecture à matériaux composites(=marbre pour les bas-reliefs, le tombeau et les gisants ;le bronze pour les statues priantes et les statues des vertus cardinales). Le tombeau repose dans une sorte de tempietto »sur plan carré (=architecture en forme de meuble) reposant lui-même sur un sous-bassement décoré de bas-reliefs en marbre . [...]
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