Exposé d'arts sur l'oeuvre "Hommage à New York" de Tinguely : caractéristiques et contexte de l'oeuvre, analyse, description de la scène d'autodestruction, conclusion et bibliographie. Cet exposé a obtenu une très bonne note et comporte trois photos d'illustration.
[...] Les machines à dessiner et Hommage à New York se place dans le contexte de l'après-guerre. La société de consommation est un phénomène en constante augmentation depuis les années 50. Ce phénomène marque les artistes comme Tinguely, qui refuse d'utiliser du matériel neuf. En 1952, le Manifeste de Bruno Munari, annonçait : Formes, couleurs, mouvement, fracas du monde ne seront plus abstraitement décrits, analysées, reproduits, mais combinés harmonieusement. La machine d'aujourd'hui est un monstre ! La machine doit devenir une œuvre d'art ! [...]
[...] Remonté Damien 7 Tinguely, Hommage à New York. Caractéristique de l'œuvre. Cette oeuvre de 1960 est réalisée par Jean Tinguely, un artiste sculpteur suisse avec la participation, de Billy Kluver, un ingénieur suédois qui a déjà travaillé pour Rauschenberg et Johns. C'est la première construction autodestructrice de Jean Tinguely, elle fut construite en 3 semaines sous le dôme de Buckminster Fuller dans les jardins du Muséum of Modern Art (M.O.M.A). Le 17 mars 1960, sa représentation ne dura qu'une demi-heure. [...]
[...] Le Cyclop est un "musée" vivant de l'univers tinguélyen; un monument de l'art contemporain. Jean Tinguely décède le 01 Septembre 1991 à Berne (Suisse) d'un infarctus. Il appartenait à la mouvance des Nouveaux réalistes mouvement créé sous la plume de Pierre Restany en avril 1960. Il y était aux cotés de Arman, Yves Klein, Raymond Hains, François Dufrene, Jacques de la Villègle et plus tard Niki de Saint Phalle qu'il avait rencontrée en 1956 ; et qui devint plus tard son épouse. Contexte de l'œuvre. [...]
[...] Puis Etude pour une fin du monde dans le Nevada en 1962. Cette série autodestructrice se clôt en 1970, pour le dixième anniversaire des nouveaux réalistes. A Milan, devant la cathédrale, il construisit la Vittoria, un énorme phallus qui s'autodétruit. Paradoxalement, il commença la même année l'élaboration du cyclope, opposant l'éphémère à la fixité. Bibliographie. COSTECLADE V., Le Cyclop de Jean Tinguely, Lyon GIFFON A., Les nouveaux réalistes aux Etat Unis (1960 1965) PONTUS K. G. HULTEN, Jean Tinguely Meta Edition Horay, 1974. [...]
[...] Jean Tinguely avait confectionné deux petits véhicules automobiles. Le premier, placé sous le clavier, devait démarrer à un instant précis, traînant derrière lui des objets bizarres. Le deuxième devait se jeter dans la pièce d'eau du jardin : un véritable suicide. Au rythme de son mouvement, un levier tambourinait une marche militaire sur un bidon, tandis que la voiture traînait un drapeau américain. Les scies furent remplacées par des joints censés tous se briser quand le métal fondrait. Derrière le piano, Tinguely avait placé un extincteur qui se viderait avec un sifflement strident, tandis que les cloches de l'adressographe se mettraient à tinter. [...]
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