Théâtre, texte, représentation, convaincre, persuader, délibérer, corpus
Le théâtre est source de conflit et d'affrontement, d'après Eugène Ionesco : "Sans conflit, il n'y a pas de théâtre". Le théâtre utilise différents procédés dans le but de convaincre, persuader et délibérer. Ce corpus nous offre quatre textes dont le thème principal est l'affrontement, le conflit entre plusieurs personnages. Nous avons Britannicus, Acte III, scène 8 de Racine qui fut écrit en 1669. En 1944, Jean Anouilh(1910 - 1987) écrit Antigone. Les Mains sales, sixième tableau, scène 2 de Jean Paul Sartre qui date de 1947 et pour finir, Le Retour au désert de Bernard-Marie Koltès publié en 1988. Nous nous demanderons, quel est l'objet du conflit dans chacune des scènes de ce corpus et laquelle provoque un effet plus intense ?
[...] Mais Néron les aperçoit dans son palais, et il souhaite punir son rival. Un conflit amoureux ainsi qu'un conflit politique sont représentés à travers cette scène qui se qualifie de tragique et pathétique. Jean Anouilh, lui, dans Antigone, nous offre une scène d'affrontement entre Antigone et sa soeur Ismène à propos de l'enterrement de leur frère Polynice, qui fut tué lors d'une dispute avec son frère pour accéder au pouvoir. Sauf que leur oncle, Créon refuse d'enterer Polynice. Dans cette scène, Ismène qui se dit plus raisonnée que sa soeur, tente de dissuader sa soeur pour lui faire entendre raison, mais Antingone n'en tient pas compte. [...]
[...] Si l'on s'attendrit sur la mise en scène, Edouard retient sa mère et Azis retient Adrien, cette retenue représente la colère et la violence de cette dispute. La colère se manifeste par les gestes, et la scène est rythmée grâce à l'entrée et sortie des personnages, qui mettent en action une scène de mouvement, ce qui qualifie bel et bien, une scène d'affrontement. Les deux personnages reviennent toujours au devant de la scène pour régler leur conflit. Deux tirades débutent le conflit, nous voyons que les deux personnages se font face et se tiennent tête l'un envers l'autre. [...]
[...] Les protagonnistes ont recours à l'argumentation au cours de leur dialogue pour convraincre, persuader ou bien délibérer et faire adhérer à leur thèse ou non. La mise en scène qui comprend l'éclairage, le son, les costumes, le décor, la mise en situation des personnages peut diverger en fonction des metteurs en scène et donc l'effet produit peut être complètement différent d'une mise en scène à une autre. L'interprétation du réalisateur et de sa troupe est propre à leurs idées et à la manière qu'ils concoivent la pièce. [...]
[...] Le verbe " défier" est omniprésent tout au long du discours. Adrien prend un air un peu machiste avec cette réplique : " Tu n'es qu'une femme, une femme sans fortune, une mère célibataire . on te cracherait au visage et on t'enfermerait dans une pièce secrète pour faire comme si tu n'existait pas". Mais Mathilde est une femme droite, forte et courageuse. Mathilde s'en prend à son père qui l'a pune mais aussi à sn frère et elle sait où le toucher pour le blesser, en lui parlant de son usine. [...]
[...] Le théâtre utilise différents procédés dans le but de convaincre, persuader et délibérer. Ce corpus nous offre quatre textes dont le thème principal est l'affrontement, le conflit entre plusieurs personnages. Nous avons Britannicus, Acte III, scène 8 de Racine qui fut écrit en 1669. En 1944, Jean Anouilh(1910 - 1987) écrit Antigone. Les Mains sales, sixième tableau, scène 2 de Jean Paul Satre qui date de 1947 et pour finir, Le Retour au désert de Bernard-Marie Koltès publié en 1988. [...]
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