D'après Ionesco "Sans le conflit, il n'y aurait pas de théâtre", on ne peut que remettre en question la présence du conflit dans une pièce théâtre. Le théâtre est-il le lieu par excellence du conflit et de l'affrontement ? Dans toutes les pièces de théâtre, il semble y avoir un conflit entre deux personnages au minimum. Par exemple, dans « Le Cid », le conflit oppose deux personnages, le Comte à Don Diègue : ce dernier ayant obtenu le poste de gouverneur de l'infant ; il a été préféré au Comte. Le Comte, jaloux, accuse Don Diègue d'avoir eu le poste par brigue. La conversation est âpre, elle dégénère, le Comte donne un soufflet à Don Diègue, ce dernier sort son épée, ils en viennent au duel.
[...] Avec cette analyse, on peut dire que le théâtre est le lieu par excellence du conflit et de l'affrontement, dans les pièces de théâtre, il y a toujours des conflits, des disputes entre les personnages, que ce soit dans le drame, dans la comédie, etc . Il y a des quiproquos, c'est-à-dire des malentendus comiques entre les personnages de l'histoire, le spectateur connaissant une ou des informations qu'un ou plusieurs des autres personnages ne sont pas au courant. Le conflit est très important au théâtre et au cinéma. [...]
[...] Le théâtre est-il le lieu par excellence du conflit et de l'affrontement ? Dans le corpus qui est composé de cinq textes, un extrait du Cid de Corneille, un de Les femmes savantes de Molière, de Les Bonnes de Jean Genet, un de Qui a peur de Virginia Woolf ? et un dernier d'Eugène Ionesco, Notes sur le théâtre Tous ces extraits traitent du même sujet, le conflit. Mais tout particulièrement du conflit au théâtre. Après ce que dit Ionesco Sans le conflit, il n'y aurait pas de théâtre on ne peut que remettre en question la présence du conflit dans une pièce théâtre. [...]
[...] Ainsi, dans Le Cid Pierre Corneille, dans la scène où le Comte est jaloux de Don Diègue, qui a eu le poste de gouverneur de l'infant, il l'accuse d'avoir obtenu ce poste par brigue. Mais Don Diègue se défend en expliquant qu'il a été choisi grâce aux exploits de son bras. On ne connaît pas la vérité de tout ça, mais s' il y a vraiment eu brigue, cela voudrait dire que Don Diègue a peut être corrompu le Roi, ou il l'a peut être flatté à outrance, etc . [...]
[...] Les didascalies sont donc fort utiles pour la mise en scène d'une pièce de théâtre et à la compréhension lors d'une lecture. La double énonciation La double énonciation au théâtre, c'est le fait que les acteurs parlent entre eux comme si les spectateurs n'étaient pas là, mais dans ce qu'ils disent, l'auteur a fait en sorte qu'il y ait un message pour le public. Il s'adresse aux spectateurs. Le principe de la double énonciation rend possible le quiproquo, un malentendu comique entre les personnages de la pièce, c'est-à-dire que les spectateurs connaissent une anecdote, un secret dans la pièce, que tous les personnages ne connaissent pas. [...]
[...] Théâtre: essentiellement conflit Omniprésence des conflits Dans toutes les pièces de théâtre, il semble y avoir un conflit entre deux personnages au minimum. Par exemple,dans Le Cid le conflit oppose deux personnages, le Comte à Don Diègue (ce dernier ayant obtenu le poste de gouverneur de l'infant ; il a été préféré au Comte. Le Comte, jaloux, accuse Don Diègue d'avoir eu le poste par brigue. La conversation est âpre, elle dégénère, le Comte donne un soufflet à Don Diègue, ce dernier sort son épée, ils en viennent au duel . [...]
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