histoire de l'art, surréel onirique, Les Mains Libres, Paul Eluard, Man Ray, Les yeux stériles, anaphore, exaltation
Man Ray et Paul Eluard appartiennent au mouvement surréaliste qui signifie « au-delà du réel ». Cela nous indique donc que les auteurs dans leur recueil Les Mains Libres vont nous transporter dans un univers que nous ne connaissons encore que très peu, celui de l'imaginaire et plus particulièrement de leur imaginaire. Mais entrer dans l'imaginaire du poète c'est également faire appel à sa propre imagination en tant que lecteur. Nous pouvons donc nous demander comment le recueil Les Mains Libres inscrit-il une expression du rêve et de l'imaginaire ? Tout d'abord, nous prêterons attention à l'expression de l'onirisme chez les auteurs, nous nous attarderons ensuite sur l'appel à l'imaginaire du lecteur pour enfin nous arrêter sur le recueil comme un leurre.
[...] Ainsi, dans Les Tours d'Eliane les tours d'un château prennent la fonction des cuisses d'une femme et la porte de son sexe. Ici, on présente le corps féminin de manière détournée. Cette association est bien unique et sortie tout droit de l'imaginaire de Man Ray. Cela en fait donc une représentation onirique. Enfin, Man Ray et Paul Eluard font naître des objets encore peu connus du grand public pour la simple et bonne raison qu'ils viennent de leur donner naissance dans leur recueil. [...]
[...] Ensuite, les objets sont souvent détournés ce qui trouble l'esprit du lecteur. En effet, là où dans une glace cassée, un homme ne voit qu'un objet sans utilité, bon à jeter, le surréaliste lui donne une nouvelle fonction. La glace cassée devient donc le moyen de voir le monde qui nous entoure différemment et le lecteur fois élargir son esprit pour en comprendre le sens. Enfin, on peut soulever le contre-emploi des objets qui lui aussi semblerait avoir vocation à troubler l'esprit du lecteur. [...]
[...] Tout d'abord, le recueil se pose comme l'exaltation de l'onirisme dans les esprits de Man Ray et Paul Eluard. En effet, les deux auteurs mettent dans beaucoup de leurs travaux, le fantastique au centre. Ainsi, dans Rêve on assiste à une scène plutôt hors du commun : un train tombe du ciel s'apprêtant à écraser une ville entière. C'est également le cas dans Au bal Tabarin où nous est décrite une scène sans queue ni tête mêlant diverses activités artistiques. [...]
[...] On voit régulièrement apparaitre des tableaux d'objets hétéroclites comme dans Objet Un talon de chaussure trône au centre mais finalement qu'est-ce qu'un talon sans la chaussure qui va avec ? On ne comprend plus le sens des associations et la recherche semble même être vaine. L'onirisme est exalté dans le sens ou cela dépasse l'entendement. Le leurre peut également être affectif. C'est le cas dans C'est elle L'anaphore insiste sur l'exaltation de désir mais il semble être trompeur. Le buste de l'hermaphrodite déstabilise le spectateur et ne semble pas être très clair pour la femme qui se trouve en face, aveugle. [...]
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