Dans les années 1970, une partie des artistes du Body Art ont repoussé certaines limites de la représentation du corps. Certains artistes de ce mouvement ont exploré des pratiques violentes ou sadomasochistes( Chris Burden, Shoot, 1971 ; Carolee Scheemann, Interior Scroll, 1975).
Stelarc est né le 19 Juin 1946 à Limassol (Chypre) et est un artiste australien. Il s'est fait connaître pour ses performances qui consistaient en des suspensions dans lesquelles l'artiste était suspendu dans le vide par des crocs de boucher plantés dans la chair de son dos. Considéré comme « un artiste post-humain », Stelarc questionne la relation homme-machine en incarnant un homme bionique, le « cyborg » de la société post-industrielle.
[...] Stelarc nous présente aussi des photographies de l'utilisation de sa Troisième Main. Dans Multiple Hand il nous présente une trace d'une des utilisations de sa Main sous forme d'une chronophotographie d'un jet de balles. Cette photographie n'est pas sans rappeler les premières chronophotographies de EtienneJules Marey qui consistaient en la décomposition du galop d'un cheval ou de la course d'un homme par exemple. L'invention de la chronophotographie à, en son temps, apportée une avancée technologique et surtout scientifique. Elle permettait ainsi d'étudier des mouvements rapides, ce qui n'était pas possible auparavant. [...]
[...] Il semble dons logique, selon Stelarc d'utiliser ces avancées technologiques afin d'améliorer, d'amplifier ce corps devenu obsolète par son environnemment. Selon Stelarc l'évolution arrive à son terme car la technologie envahit le corps humain. Aujourd'hui, la technologie nous colle à la peau, elle est en train de devenir une composante de notre corps, du portable au cœur artificiel. C'est pour lui la fin de la notion darwiniste d'évolution en tant que développement organique sur des millions d'années, à travers la sélection naturelle. Dorénavant, avec la nanotechnologie, l'homme peut avaler la technologie. [...]
[...] Stelarc est né le 19 Juin 1946 à Limassol (Chypre) est un artiste Australien. Il s'est fait connaître pour ses performances qui consistaient en des suspensions dans lesquelles l'artiste était suspendu dans le vide par des crocs de boucher plantés dans la chair de son dos. Considéré comme un artiste post-humain Stelarc questionne la relation homme-machine en incarnant un homme bionique, le cyborg de la société postindustrielle. L'Œuvre que nous allons analyser est The Third Hand, elle est finalisée en 1980 au Japon. [...]
[...] Stelarc estime que le corps biologique est aujourd'hui obsolète. Ce corps biologique devient inadéquat dans le contexte technologique des machines de haute précision. Il ne faut cependant pas s'en passer, quitte à réduire l'utilisation du corps comme un simple squelette, un simple structure, support des améliorations technologiques qu'il lui apporte. Il subirait une sorte de reprogrammation. Stelarc n'entend pas nous proposer un corps utopique et universel mais plutôt un modèle personnel d'évolution possible. Selon lui chacun pourrait amplifier les capaciptées de son corps via des prothèses, propres à chacun étant donné que le corps est devenu désuet par l'environnement d'information qui l'a créé. [...]
[...] Il est difficile de séparer les différents projets de Stelarc, il s'agirait plutôt d'un seul projet, une seule amplification du corps rendue possible par toutes ces prothèses qui s'ajoutent unes à unes au fur et à mesure des années. Alors, au moment où l'Homme approche de ses performances maximales, résistera-t-on longtemps à l'usage de prothèses biomécaniques, électroniques ou numériques ? La présence d'Oscar Pistorius sur la ligne de départ d'une course de valides engage la réflexion sur le degré d'acceptabilité d'hommes ou de femmes prothésés augmentés. Si l'on a pu considérer que les prothèses de Pistorius comblent son handicap, que diraiton si elles lui conféraient un avantage ? Homme réparé ou homme augmenté ? [...]
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