« Être ensemble et être soi-même »
La devise du Théâtre-Français est associée à l'emblème de la ruche bourdonnante symbole d'une créativité foisonnante. La Comédie-Française est
l'illustration précoce de l'Etat contrôleur et promoteur de culture et de divertissement. Créée en 1680 par lettre de cachet de Louis XIV, la Comédie-Française s'inscrit dans trois siècles de passion du théâtre portée par sa troupe permanente et guidée par ses administrateurs. Dès le 5 janvier 1681, les comédiens-français se lient entre eux par un acte d'association qui ne sera jamais remis en cause. En 1682, ils bénéficieront des avantages d'une protection de tutelle et seront plus étroitement liés aux caprices royaux. Aujourd'hui la Comédie-Française détient le statut de seul théâtre d'Etat,
sous tutelle de la direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles (décret no 98-841 du 21 septembre 1998). Elle est devenue par le décret nº95-356 du 1er avril 1995 "Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial" (EPIC). Il lui confère une personnalité juridique distincte de l'État et encadre son fonctionnement. Elle peut désormais prendre des participations dans des filiales et s'adapter à des activités qui créent des recettes commerciales. En tant qu'EPIC elle est soumise à un contrôle strict et permanent en matière de budget et d'opérations comptables par des comptables publics ou la Cour des comptes.
[...] Le budget supporte aussi une subvention d'équilibre au Studio Théâtre ( euros en 2004). 3/4 Dans la déclaration du budget national de 2007, on note qu' "un effort particulier sera fait pour la Comédie française avec des moyens de fonctionnement supplémentaires à hauteur de 850.000 euros". II. Mission et champ d'action Perspective historique Le monopole sur la représentation des pièces en langue française à Paris, qui lui avait été accordé par le roi en 1680, lui fut retiré par décret en 1791 suite à la Révolution Française. [...]
[...] ] donne vie à l'énergie de la parole contenue dans les livres." (Muriel MAYETTE Administrateur Général). Afin de rendre le théâtre accessible au plus grand nombre, la Comédie-Française s'est engagée depuis plusieurs années dans une politique d'ouverture, notamment par une collaboration continue avec les relais scolaires, dont des établissements dans des zones d'éducation prioritaire. Une entreprise culturelle Le rayonnement culturel de la Comédie-Française lui est par ailleurs assuré par sa présence dans le monde des entreprises. Elle propose l'organisation de galas et/ou relations publiques ainsi que des opérations de mécénat. [...]
[...] L'organisation administrative Statut Dès le 5 janvier 1681, les comédiens-français se lient entre eux par un acte d'association qui ne sera jamais remis en cause. En 1682, ils bénéficieront des avantages d'une protection de tutelle et seront plus étroitement liés aux caprices royaux. Aujourd'hui la Comédie-Française détient le statut de seul théâtre d'Etat, sous tutelle de la direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles (décret no 98-841 du 21 septembre 1998). Elle est devenue par le décret 95-356 du 1 avril 1995 "Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial" (EPIC). [...]
[...] Les 36 sociétaires, participent aux bénéfices en recevant un certain nombre de douzièmes de part de la société à laquelle ils sont liés contractuellement, et les 20 pensionnaires doivent à la Comédie-Française toute leur activité artistique et obtenir une autorisation pour toutes activités artistiques et commerciales exercées en dehors (article 13). Ils peuvent néanmoins se produire dans un théâtre national ayant le statut d'établissement public. A sa retraite, un sociétaire ayant vingt ans de service à la Comédie-Française peut être nommé, sur proposition de l'Administrateur général et après avis du comité d'administration, sociétaire honoraire, symbole de la reconnaissance pour sa carrière artistique. Le doyen est le sociétaire le plus ancien. [...]
[...] Il assume la direction artistique, établit la programmation des trois salles, engage les pensionnaires et préside l'assemblée générale des sociétaires, le comité de lecture et le comité d'administration. Ce dernier est composé de sept sociétaires titulaires et deux sociétaires suppléants. Il propose les nominations au sociétariat, la distribution des parts de société, examine le budget et les comptes, et prononce les cessations de contrat. Le comité d'administration élargi inclut le directeur du théâtre et des spectacles, le directeur de l'administration générale du ministère de la Culture, le contrôleur d'Etat, un représentant des pensionnaires et deux du personnel technique et administratif. [...]
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