Six personnages en quête d’auteur, Luigi Pirandello, espace scénique, rapports de conflits, Stéphane Braunschweig
« Six personnages en quête d'auteur » est une pièce qui s'était déjà fait remarquer au Festival d'Avignon par de nombreux spectateurs et de critiques également. Dans les métros et dehors, dans la rue, nous observions déjà l'affiche de cette pièce. Cependant, notre classe de théâtre y est allée le 13 septembre au Théâtre National de la Colline ; dans le but de nous faire découvrir cette pièce de Pirandello. Au Théâtre de la Colline, la première représentation a eu lieu : le 5 septembre 2012. Tandis que la dernière représentation aura lieu : le 7 octobre 2012.
[...] Cependant, notre classe de théâtre y est allée le 13 septembre au Théâtre National de la Colline ; dans le but de nous faire découvrir cette pièce de Pirandello. Au Théâtre de la Colline, la première représentation a eu lieu : le 5 septembre 2012. Tandis que la dernière représentation aura lieu : le 7 octobre 2012. La dimension psychologique de la pièce se réfère en partie à une phase sombre et intensifiée de questionnements philosophique, fondée sur l'existence des personnages : Fictifs ou réels ; le tout relié à une famille brisée, torturée, famille ou chaque personnage cultive son mal de vivre, son angoisse, ses peurs et ses drames. [...]
[...] Leur travail est d'interpréter ces personnages, d'adopter leur personnalités et de leur ressembler (costumes). Le fait que, ces personnages soient joués par les comédiens, renforce l'ironie et la dérision voulue par Stéphane Braunschweig. En toute sincérité, le spectateur se rend bel et bien compte, que nulle autre personne ou acteur, ne peut en vérité remplacer ou retracer le vécu de ces personnages. Au début, les Personnages n'apparaissent pas comme des fantômes, mais comme des réalités créées, comme d'immuables constructions de l'imagination : et donc, plus réels et plus consistants que le naturel, ceci nous permettant, de souligner un contraste évident avec la troupe d'acteurs. [...]
[...] Le scénographe, joue également durant la pièce sur le reflet du public dans les miroirs. Au cours de la pièce, tous les personnages y compris la compagnie et le metteur en scène s'y reflètent. Mais, le plus intéressant est que les personnages Pirandelliens s'y réfléchissent car eux, ne sont pas réels, ils appartiennent en principe à la fiction et ne correspondent pas (à l'origine) à la réalité. Nous, les spectateurs en font partie de ce réel car, nous existons et sommes réalité. [...]
[...] Il n'y à donc, que dans les miroirs que ces six protagonistes font partie de notre réalité. Je pense par ailleurs, que ce choix de mettre alors ces miroirs est essentiel à la pièce et répond en partie à la question du rapport entre fiction et réalité. Dans sa scénographie, Stéphane Braunschweig prend le public à témoin de manière discrète mais, pourtant évidente et démontre, grâce aux miroirs que ces personnages en quête d'auteur sont bel et bien réels. Le public est pris à témoin de leur représentation et de leur histoire. [...]
[...] Pâle en ce qui concerne son large front ; des yeux bleus ovales, très brillants et vifs. La Mère donne l'impression d'être atterrée et écrasé (ombres projetées) par un intolérable poids de honte et d'humiliation. Au moment où, elle soulève son voile, elle laisse voir son visage non pas maladif, mais comme de cire, et elle tient toujours les yeux baissés. La Belle-Fille (entre 18 et 19 ans d'âge) est effrontée, presque imprudente. Elle parait en deuil comme sa mère , mais avec une élégance un peu voyante. [...]
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