Les Shakers est le nom d'une société utopiste qui prit naissance en Angleterre au XVIIIème siècle et s'est rendue célèbre aux Etats Unis au XIXème siècle .Les Shakers, appelé aussi Société unie de Croyants est aussi considéré comme une secte puritaine protestante. Cette communauté regroupe ceux qui croient à la première et à la deuxième apparition du Christ. A cette époque certains fidèles accusaient l'Eglise anglicane de ne pas faire d'efforts pour améliorer les conditions de vie ouvrière, ainsi.
James et Jane Wardley fondèrent la communauté en 1747.
L'origine du nom « shakers » vient de « Shaking Quakers », nom donné à cause des tremblements qui agitaient leur corps lorsqu'ils rentraient en contact avec l'esprit saint. Ces transes se manifestaient par des danses, des chants, des claquements de mains, toutes ces manifestations physiques du culte étaient essentielles pour eux car elles encourageaient une communion directe avec les esprits.
Cette secte attira les nombreuses critiques des autorités religieuses, du fait de son prosélytisme.
On a peu de choses écrites sur leur histoire, seulement deux ouvrages : le « Testimony » et le « Millenial Church ».
En 1758, Ann Lee, une ouvrière en textile de Manchester, se joint au mouvement.
En 1772, elle est arrêtée pour troubles à l'Eglise anglicane, et pendant son séjour en prison, elle a la vision d'une société utopique, lui révélant que le peuple élu de Dieu vivait en Amérique. Elle parti donc à la conquête de ce nouveau monde avec ses fidèles, dont son mari et son frère.
Mais l'arrivée à New York fut difficile, et pendant cinq ans les difficultés financières, le peu de nouveaux adeptes et la destruction de leur première maison communautaire furent autant d'épreuves. Mais Ann Lee réussit pourtant à convaincre ses compagnons de garder courage.
La prophétie d'Ann se réalisa en 1780, lorsqu'il y eu un renouveau de la foi religieuse à New York et en Nouvelle-Angleterre.
En 1781, Ann Lee entreprit un voyage de deux ans à travers Massachusetts et le Connecticut, pour y répandre la bonne parole. Ce voyage fut pour elle une source de joie et d'humiliation mêlées car si son message fut entendu, elle dû subir la violence des foules intolérantes des petites villes.
Ann Lee mourut à l'âge de quarante-huit ans, après dix ans de sa vie sur sa « terre élue ».
Mère Ann mourut sans connaître la période florissante où les shakers s'installèrent en communautés organisées, vivant séparés des « non-croyants », qu'ils désignaient tout simplement comme « le Monde ».
C'est ensuite que Joseph Meacham et Lucy Wright, deux successeurs qu'Ann avait elle-même choisit, prirent la relève.
En septembre 1787, ils décrétèrent que le temps était venu pour les shakers de se séparer du monde. Une centaine de Croyants environ furent choisis pour venir s'installer à New Lebanon, dans des fermes adjacentes à la maison mère, où vivaient d'autres shakers. Ils apportaient avec eux tous leurs biens, qui appartiendraient désormais à la communauté. Une demeure fut construite. Le premier repas pris en commun par la famille communautaire fut le repas de Noël 1787.
Père Joseph et mère Lucy continuèrent à régler l'organisation de la vie communautaire pendant une dizaine d'années.
En 1792, avec la nomination des « Anciens » et des « Anciennes », chargés de guider les communautés nouvellement constituées, les préceptes de l'ordre Shaker furent considérés comme définitivement établis.
A travers la Nouvelle-Angleterre, des communautés de shakers furent officiellement établis au sein de l'ordre : à Hancock, Massachusetts, en 1790 ; à Harvard, Massachusetts, en 1791 ; à Canterbury, New Hampshire, en 1792 ; à Sabbathday Lake, Maine, en 1794. Onze communautés au total furent créées en 1794.
Joseph mourut en 1796, à l'âge de cinquante-quatre ans, laissant Lucy seule pour guider les fidèles. Elle su tenir le rôle de « mère » pour l'ensemble des shakers pendant les vingt-cinq années qui suivirent, et conduisit doucement le groupe vers l'âge d'or du pouvoir spirituel.
Lucy envoya trois frères en mission début 1805. Leur succès fut remarquable : neuf nouvelles communautés furent établies au cours des deux décennies suivantes : cinq dans l'Ohio, deux dans le Kentucky, une dans l'Indiana et une dans l'ouest de l'état de New York. Le nombre des shakers, qui avait su résister aux défis internes et externes, représentait un phénomène sans pareil dans le nouveau Monde comme dans l'Ancien.
Lucy mourut en 1821 et les vingt années suivantes virent la population des fidèles grandir encore et atteindre un nombre allant de quatre mille à six mille membres dans les années 1840.
Au milieu des années 1840, la société des shakers avait déjà atteint son apogée et entamait un inexorable déclin.
Aujourd'hui, moins d'une douzaine de shakers survivent aux Etats-Unis, dans deux des dix-neuf communautés d'origine : à Canterbury, New Hampshire et à Sabbathday Lake, Maine. Les plus âgés des shakers, qui ont maintenant entre quatre-vingts et quatre-vingts dix ans, ont vu leur mode de vie s'éteindre presque complètement.
Actuellement, les anciens villages des shakers sont restaurés et transformés en musées.
Dans la situation où ils se trouvent aujourd'hui, au seuil de la disparition ou de la renaissance de leur société, les Shakers s'interrogent sans doute sur leur passé et sur leur avenir. Certes, c'est le grand nombre de ses adeptes qui a permis à la secte d'accomplir tant de choses. Mais la force du shakerisme repose, en dernière instance, sur la conviction de chaque croyant. Lorsque mère Ann arriva en Amérique, les shakers n'étaient que neuf. Les shakers sont convaincus que tant qu'il restera un croyant sur terre, leur mode de vie se perpétuera : « Ceux qui sont fidèles, honnêtes et sincères le disent haut et clair : je continue sur la route. Et nombreux sont ceux qui répondent : j'irai avec toi. Et quand il n'y aurait plus que cinq abeilles dans la ruche je serais de ce nombre. Alors laissons faire le temps ».
[...] Mais la force du shakerisme repose, en dernière instance, sur la conviction de chaque croyant. Lorsque mère Ann arriva en Amérique, les shakers n'étaient que neuf. Les shakers sont convaincus que tant qu'il restera un croyant sur terre, leur mode de vie se perpétuera : Ceux qui sont fidèles, honnêtes et sincères le disent haut et clair : je continue sur la route. Et nombreux sont ceux qui répondent : j'irai avec toi. Et quand il n'y aurait plus que cinq abeilles dans la ruche je serais de ce nombre. [...]
[...] Les Shakers et le Bauhaus savent également tirer partis des matériaux et de leurs caractéristiques. Les Shakers travaillent le bois jusqu'aux moindres détails, ils le sculptent, l'assouplissent pour en retirer le meilleur, et toujours dans l'esprit de rationalisation et de productivité, faire bien pour gagner du temps Voir photo boîte à chapeaux + détail Le Bauhaus utilise toutes sortes de matériaux, nobles ou de rebuts. Il tire également parti de toutes les caractéristiques du matériau. Ainsi l'élément devient un moyen de communication d'un concept. [...]
[...] Les Shakers Partie 1 : Qui sont les Shakers ? Quelle est leur histoire ? Comment ont- ils évolué ? Les Shakers est le nom d'une société utopiste qui prit naissance en Angleterre au XVIIIème siècle et s'est rendue célèbre aux Etats Unis au XIXème siècle .Les Shakers, appelé aussi Société unie de Croyants est aussi considérée comme une secte puritaine protestante. Cette communauté regroupe ceux qui croient à la première et à la deuxième apparition du Christ. A cette époque certains fidèles accusaient l'Eglise anglicane de ne pas faire d'efforts pour améliorer les conditions de vie ouvrière. [...]
[...] Tout est rationalisé et fonctionnel. Les deux œuvres sont différentes mais se rejoignent dans leur idée de rationalisation, de recherche de la fonctionnalité et de la perfection. Voir photo des deux tables pliantes Bauhaus et tables pliantes Shakers Ainsi chacun vit en communauté dans un esprit de production et d'ouverture sur le monde extérieur et aux autres. L'optique du Bauhaus étant de n'imposer aucun cadre théorique rigide et d'accueillir des artistes venus de tous les horizons esthétiques et celui des Shakers, d'offrir un temps de prière et un métier à chaque membre de la communauté dans un esprit de productivité. [...]
[...] Exemples d'architecture Les Shakers construisaient la plupart de leurs bâtiments en bois, mais ils préféraient utiliser la pierre ou la brique pour être mieux protégés contre les risques d'incendie et avoir des constructions plus solides. Ils fabriquaient eux-mêmes leurs briques et le mortier qui servait à sceller les briques. La demeure de brique construite en 1830 à Hancock, dans les collines du Berkshire, abritait une centaine d'hommes et de femmes rigoureusement séparés dans une stricte symétrie. Les hommes et les femmes vivaient face à face, égaux mais séparés. L'étable à Hancock, au Massachusetts est un modèle d'élégance chez les Shakers. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture