Martin-Guillaume Biennais naît le 29 avril 1764 à La Cochère, dans l'Orne. Il est le dernier-né d'une famille de sept enfants, du laboureur Guillaume Biennais (v.1722-1772) et de Maris Huette (1724-1783). Son père meurt alors qu'il n'est âgé que de huit ans. Il suit une formation de tabletier, il est reçu maître tabletier à 24 ans (le 12 septembre 1788) et, la même année, en avril 1788, il achète un commerce de tabletterie à Paris.
Biennais va bénéficier du soutien d'un de ses cousins, André-François Chéron, marchand mercier qui lui avance de l'argent pour l'achat du fonds de commerce à la veuve du tabletier Claude-Louis Anciaux, au 510 de la rue Saint-Honoré. Ce fonds comprend une boutique et une arrière-boutique, assorties d'une petite cave. C'est à l'époque une affaire modeste que Biennais va développer. Dès 1795, Biennais s'étend à l'immeuble contigu qu'il achète en 1803, il acquiert ainsi une seconde boutique qu'il baptise Au Singe violet (119, rue Saint-Honoré, puis au 283). En 1789, sa femme, Rosalie Maheu, une lingère qu'il avait épousée en 1788, décède. Un inventaire après décès est alors dressé. Il révèle que son commerce est encore un atelier simple avec seulement deux tours mais déjà bien actif. Le fonds est estimé 5 400 livres au lieu des 2 000 du prédécesseur Anciaux. La production y est variée : quelques objets religieux, des boîtes, des tabatières en corne ou en écaille, des réserves de morceaux de bois et de racines de différentes espèces, de l'ivoire. L'essentiel de son stock est constitué par des jeux : damiers, échiquiers, dominos, jeux de solitaire, de renard, de hochets, de trictrac, de lotos, de bilboquets… Dès 1795, ses affaires sont si fructueuses qu'il s'achète une maison à Choisy-le Roi. De retour d'Égypte, le général Bonaparte lui passe ses premières commandes qu'il paye sur sa cassette personnelle. En 1801-1802, Biennais fait insculper un poinçon et profite de la suppression révolutionnaire des corporations pour étendre ses activités de la tabletterie à l'orfèvrerie et la petite ébénisterie.
[...] Ce modèle est tout à fait semblable à celui du service de Joséphine excepté le fait qu'il permet de ranger douze rôties au lieu de dix. Les salières Le projet - Charles Percier (att.), Projet d'une salière double, plume et encre noire, graphite sur papier x 0,226 Paris Musée des Arts Décoratifs. Le plateau hexagonal, orné de palmettes, est porté par six pieds en culots d'ornement. Il est surmonté d'un piédestal orné de deux enfants ailés dont le corps s'achève en rinceaux, et qui mènent quatre chevaux marins, modelés en haut relief. [...]
[...] - Charles Percier et Louis-Hippolyte Lebas (att.), Projet pour une fontaine à thé, plume et encre noire, lavis jaune, graphite sur papier x 0,54 Paris Musée des Arts Décoratifs. - Charles Percier (att.), Projet pour une fontaine à thé, plume et encre noire sur papier préparé façon calque x 0,181 Paris Musée des Arts Décoratifs. Inscription face au pied : "cet partie cera changé et Remplacer par 4 chimères". Ce projet se rapproche de la fontaine finalement réalisée. Il s'agit d'une urne ovoïde assez renflée, avec, au-dessus d'une galerie ajourée, un couvercle très bombé. [...]
[...] Le couvercle s'ouvre en partie par des charnières, habilement dissimulées dans le décor. Tout autour du couvercle court une frise de feuilles gravées. Le bouton en ébène mouluré est entouré d'une rosace de feuilles rapportée. L'anse en ébène, sculptée en forme de tête de dauphin, naît d'une tête de femme coiffée d'un culot à feuilles et s'achève par une tête de bélier, au lieu du buste de femme prévu. Il a parfois été supposé que cette théière, plus riche, était destinée à l'Empereur, alors que la seconde du service aurait été pour l'Impératrice. [...]
[...] Le nombre répond également aux vingt-quatre tasses du service de Sèvres. Douze assiettes Armes impériales. Signature : Biennais. Poinçons : essai; fabricant : Biennais. Edimbourg Royal Scottish Museum. Le modèle est classique, avec une bordure de palmettes. Douze couverts à dessert Par Pierre-Benoît Lorillon. Cuillers Fourchettes Poinçon de fabricant : Pierre-Benoît Lorillon. Armes impériales. Edimbourg Royal Scottish Museum. Ici, les douze couverts à dessert répondent au nombre d'assiettes. Ces couverts sont ornés, sur une face, d'un paon et, sur l'autre, d'une femme debout et des armes impériales. [...]
[...] Le service à thé de Napoléon et Marie-Louise Martin-Guillaume Biennais Martin-Guillaume Biennais naît le 29 avril 1764 à La Cochère, dans l'Orne. Il est le dernier-né d'une famille de sept enfants, du laboureur Guillaume Biennais (v.1722-1772) et de Maris Huette (1724-1783). Son père meurt alors qu'il n'est âgé que de huit ans. Il suit une formation de tabletier, il est reçu maître tabletier à 24 ans (le 12 septembre 1788) et, la même année, en avril 1788, il achète un commerce de tabletterie à Paris. [...]
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