Le Scribe a été découvert en novembre 1850, par l'égyptologue Auguste Edouard Mariette (Boulogne-sur-Mer 1821 – Le Caire, 1881) au cours des fouilles du Serapeum dans la tombe de Skhem-ka, dans un puit avec d'autres scribes du même style. La datation de cette statue reste néanmoins difficile aujourd'hui, elle daterait de la IVe ou de la Ve dynastie.
Le personnage est assis sur un socle semi circulaire, ses jambes sont croisées. Sa posture est droite, son visage est carré et attentif. Ses pommettes sont saillantes, les sourcils sont notés par un trait de peinture qui souligne nettement l'arcade. Son regard pétille d'intelligence. Ses yeux noirs étincellent, ils frappent le spectateur par leur réalisme. L'artiste pour rendre cet effet si particulier a eu recours à différents éléments. Il a serti dans un morceau de quartz blanc opaque une prunelle de cristal de roche transparente, au centre de laquelle il a planté un bouton métallique. Le tout est enchâssé dans une feuille de bronze qui supprime les paupières et les cils.
[...] Le scribe accroupi I. Fiche signalétique Titre : Le scribe accroupi Lieu de provenance : trouvé à Saqqarah, au nord de l'allée de Sphinx du Serapeum. Date : IVe ou Ve dynastie, soit 2600-2350 av J.-C. Matériaux : calcaire peint en rouge (peau) et noir pour les cheveux et les sourcils. Les yeux sont incrustés de cristal de roche dans du cuivre. Le cerclage est à base de cuivre et d'arsenic. Les mamelons sont incrustés de tiges en bois. Dimensions : Hauteur 53,7 cm. [...]
[...] Il n'y aucune inscription qui permette d'identifier l'artiste ou le personnage. Toutefois, grâce à certains indices, nous sommes en mesure d'affirmer que ce n'était pas un scribe quelconque. La technique employée pour les yeux, la position des mains indiquent qu'il s'agissait d'un haut- fonctionnaire. En effet, les anciennes statues de scribe remontent au règne de Khephren et figuraient souvent des princes (ex : la prince Kaouāb). Il s'agissait d'une position enviable dans l'ancienne Egypte. Il est courant de rencontrer des scribes durant l'Ancien Empire dans des tombes, en effet, le scribe accompagnait le défunt dans l'au-delà tout comme il l'accompagnait de son vivant. [...]
[...] Ses cheveux sont toujours coupés en calotte. II. Mon approche de l'œuvre Intéressée par l‘archéologie, j'ai voulu en savoir plus sur les contextes de découverte et sur l'archéologue Edouard Auguste Mariette. L'histoire du scribe Ancien professeur de collège, Edouard Auguste Mariette décide de se consacrer à l'égyptologie en suivant les traces de Champollion. Il réussit à intégrer le musée du Louvre et sera envoyé en mission officielle en Egypte en 1850 afin d'acquérir des manuscrits coptes et syriaques. Il se rend sur le site de Saqqarah afin d'y retrouver la nécropole. [...]
[...] Description de l'œuvre (cf. annexe le Scribe) Le Scribe a été découvert en novembre 1850, par l'égyptologue Auguste Edouard Mariette (Boulogne-sur-Mer 1821 Le Caire, 1881) au cours des fouilles du Serapeum dans la tombe de Skhem-ka, dans un puits avec d'autres scribes du même style. La datation de cette statue reste néanmoins difficile aujourd'hui, elle daterait de la IVe ou de la Ve dynastie. Le personnage est assis sur un socle semi circulaire, ses jambes sont croisées. Sa posture est droite, son visage est carré et attentif. [...]
[...] Le menton est saillant. Le corps du scribe est assez massif, ses épaules sont carrées. La poitrine est assez large et les muscles pectoraux sont développés. Les mamelons marqués par une tige de bois s'affaissent et les hanches du scribe présentent des bourrelets, caractéristique des personnes qui restent tous le temps en position assise. Ses bras se détachent du corps. Sur ses genoux repose une feuille de papyrus sur laquelle il semble écrire avec une pointe de roseau ou calame, aujourd'hui disparue. [...]
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