Les films produits sont de plus en plus nombreux, les multiplexes se développent à la périphéries des grandes villes françaises et certains films atteignent des records comme « Bienvenue chez les Ch'tis » (produit et réalisé par Dany Boon) qui a dépassé les 13 millions de spectateurs. Rien en surface ne semble pressentir la crise que vit actuellement le cinéma français. Et pourtant elle est bien réelle.
Plutôt que de dresser un énième constat sur les ravages du piratage et de l'Internet, je tiens plutôt à m'intéresser à la filière cinématographique elle-même et surtout ses intervenants. Selon l'encyclopédie Wikipédia, une salle de cinéma est « un lieu où est organisé la projection de films de cinéma ». Le public français se désintéresse peu à peu des salles obscures pour consacrer plus de temps à d'autres loisirs ou divertissements. Une question se pose alors : « La salle de cinéma est-elle condamnée ?»
Dans un premier temps, nous allons étudier la filière cinématographique au sens large au travers de son évolution depuis ces dix dernières années. Nous dégagerons les opportunités et menaces de celle-ci au niveau de la distribution, de l'exploitation, de la fréquentation mais aussi de la production et réalisation.
Dans un second temps, nous parlerons des nouvelles technologies qui apparaissent au sein du cinéma et pourraient donner un nouveau souffle à la filière.
Nous conclurons avec des solutions envisageables pour aider le secteur cinématographique à résoudre ses problèmes dans les plus brefs délais.
[...] La salle de cinéma ne semble pas condamnée pour l'instant car le cinéma est un loisir qui est encore fortement apprécié du public. Mais les jeunes sont de plus en plus exigeants et accros aux nouvelles technologies. Etant le principal spectateur des films, il ne faut donc pas le décevoir. Les adolescents ne sont pas conscients des problèmes qui touchent la filière et ne s'y intéressent pas. Ils veulent juste du divertissement. Annexe Une grève des scénaristes américains qui gèle la filière audiovisuelle et cinématographique Les scénaristes américains se sont mis en grève le 5 novembre 2007 pour réclamer une augmentation de leurs droits d'auteur. [...]
[...] Conclusion partielle Les nouvelles technologies pourraient être un moyen de conquérir des spectateurs. Cependant, elles coûtent très cher. De nombreux exploitants ont déjà engagé des frais colossaux pour moderniser leurs salles et investir à nouveau ne les enchante guère. Les multiplexes seraient les plus favorables et aptes à engager des fonds dans ces nouveautés. Même si la technologie du numérique semble inévitable, elle ne fait pas encore l'unanimité pour le moment. Conclusion La filière cinématographique souffre. Même si les indicateurs économiques sont bons, les problèmes n'en sont pas pour autant effacés. [...]
[...] Rien ne semble impossible. Toutes les industries culturelles ont connu des crises. Il n'y a pas de recette miracle mais il faut agir rapidement avec le soutien de tous les acteurs de la filière. Ces derniers devraient cependant se pencher sur la résolution des problèmes de la filière cinématographique avant de penser à leurs propres intérêts. Les Français ne cesseront jamais d'aller au cinéma mais ils veulent des nouveautés, de la diversité et du rêve. Tout cela dans un siège confortable, à un prix abordable. [...]
[...] Conclusion partielle De nombreux freins empêchent le cinéma de se développer sereinement. Les distributeurs et producteurs ont du mal financièrement à assumer tous les coûts, ces derniers étant toujours en augmentation continue. L'économie du cinéma se pervertit et l'exception culturelle s'efface peu à peu. Cependant, les nouvelles technologies pourraient apporter une bouffée d'air frais au secteur cinématographique et présage un avenir certainement meilleur. Bien que difficiles à mettre en place et très coûteuses, elles apparaissent plus comme une obligation que comme une option. [...]
[...] [ ] Je sais aussi que Cannes ne serait pas cette vitrine enviée dans le monde entier si nous ne prenions pas garde à la défense des auteurs et de leurs droits. La révolution numérique est une opportunité magnifique dont le festival s'est saisi en ouvrant le premier ses salles à ce nouveau mode de diffusion. C'est également une façon de diffuser les oeuvres sur les nouveaux réseaux, Internet, mobiles et de démocratiser ainsi l'accès à la culture. Mais c'est aussi une porte ouverte au piratage de masse. [...]
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