Rome, capitale européenne de l'art au 16ème et 17ème siècles

Résumé du document

De 1580 à 1640, Rome est la capitale européenne des arts. Quels sont les facteurs principaux qui expliquent cette effervescence ? Tout d'abord la présence à Rome de grands artistes, puis le prestige retrouvé de la papauté après le Concile de Trente (l'Eglise catholique réaffirme ses principes), ce qui provoque un climat favorable aux arts, car les papes furent d'importants mécènes et de grands commanditaires et enfin, la concentration à Rome de nombreux amateurs éclairés qui soutiennent les artistes et les encouragent dans les voies nouvelles.

Extraits

[...] L'Europe des artistes : Les artistes de l'Europe entière se concentrent à Rome. Attirés par les grands chantiers en cours, le prestige de la Rome antique et chrétienne et par les grands exemples des maîtres de la Renaissance. Duquesnoy, sculpteur d'origine flamande décroche une commande du pape pour Saint Pierre de Rome ; Rubens et Vouet séjournent aussi en Italie ; ce dernier peint La Diseuse de bonne aventure en 1620 et s'inspire par là du Caravage, par le cadrage resserré, le type populaire, le réalisme, les fonds neutre et le clair-obscur. [...]

[...] Rome, capitale européenne de l'art De 1580 à 1640, Rome est la capitale européenne des arts. Quels sont les facteurs principaux qui expliquent cette effervescence ? Tout d'abord la présence à Rome de grands artistes, puis le prestige retrouvé de la papauté après le Concile de Trente ( l'Eglise catholique réaffirme ses principes), ce qui provoque un climat favorable aux arts, car les papes furent d'importants mécènes et de grands commanditaires et enfin, la concentration à Rome de nombreux amateurs éclairés qui soutiennent les artistes et les encouragent dans les voies nouvelles. [...]

[...] Entre 1621 et 1625, le Bernin a sculpté Apollon poursuivant Daphné, L'enlèvement de Proserpine et David. Précis, réaliste, instantané, le traitement est adapté suivant la texture. Il choisit de représenter la scène au paroxysme de l'action, comme le Saint Longin (1629-1638). Le sculpteur doit aussi sa carrière à Urbain VIII, un des plus grands papes mécènes ; il veut faire de Rome un lieu où les arts entrent pleinement au service religieux. L'apogée du grand décor peint : Lors du Concile de Trente (1545-1563), le décor peint est à son apogée. [...]

[...] Dans Sainte Cécile refusant de sacrifier aux idoles en 1611-1613 et à l'église Saint Louis des français à la chapelle Sainte Cécile. Dans Paysage avec Herminie chez les bergers (1621), tout est plus structuré, construit en profondeur ; et ce peintre inspire alors Claude Le Lorrain. Les recherches architecturales : Sous l'impulsion de supérieurs éclairés d'ordre ecclésiastique et à la faveur du renouveau de la foi issue de la contre-réforme, d'intéressantes recherches architecturales ont pu être menées à Rome pendant cette moitié du XVIIème siècle. [...]

[...] On peut noter l'Eglise Saint Ignace et le Triomphe du nom de jésus dans l'Eglise du Gesu. II) La capitale des amateurs éclairés : a)Le classicisme émilien : Trois artistes formés par les Carraches à Rome vont incarner cette tendance classique par opposition au Baroque du Caravage. Les artistes assimilent et évoluent : Guido Reni par exemple, est plus original et tente à l'idéal ; on peu remarquer l'élégance raffinée des formes et expressions naturalistes de Déjanire et le centaure Nessus. Le succès est très grand à Rome et il y a de nombreuses commandes. [...]