La comédie trouve son origine dans le cadre des Dionysies, fêtes en l'honneur du dieu du vin, où il y avait des cortèges qui défilaient dans lesquels on pouvait entendre des plaisanteries et des chansons. Ces manifestations se sont développées et ont donné lieu à des farces. Par la suite, les auteurs se sont souvent inspirés de cette culture pour renouveler, développer et enrichir ce genre de la comédie.
Lorsqu'il assiste à une tragédie, le spectateur s'attend à la représentation grave d'une crise, inspirant terreur et pitié alors que, se rendant au théâtre pour voir une comédie, il sait qu'il va passer un bon moment. La pièce comique ne sera pas trop compliquée à comprendre, elle se finira bien et le spectateur en sortira content. La fonction première de la comédie est donc bien d'amuser.
Mais si le rire est l'objectif premier de la comédie, est-ce le seul ? La comédie ne doit-elle que faire rire ? Au XVIIe siècle, Molière est le roi des comédies, mais c'est aussi un grand moraliste dans l'âme. Ainsi, il ne va pas écrire ses pièces uniquement pour faire rire. Il voulait faire « rire les honnêtes gens » mais il ne divertissait pas que pour divertir : par ses comédies, Molière dénonce le ridicule d'une société. C'est pourquoi on peut affirmer que les comédies ne sont pas créées dans l'unique but de faire rire.
[...] La comédie est depuis longtemps, le moyen premier pour se divertir, oublier son quotidien, en se réjouissant du malheur des autres, même si ce ne sont que des acteurs dans des histoires inventées de toutes pièces. Le fait que le but premier de la comédie est de faire rire pousse à se demander si ce n'est que son seul et unique but. Mais ce n'est pas le seul, la comédie à bien d'autres buts, qui sont aussi très importants. Tout d'abord, on peut dire avec affirmation que la comédie a d'autres fonctions car elle sert aussi à critiquer des choses, comme des habitudes de l'époque qui révoltaient les gens. [...]
[...] La comédie ne doit-elle que faire rire ? Au XVIIe siècle, Molière est le roi des comédies, mais c'est aussi un grand moraliste dans l'âme. Ainsi, il ne va pas écrire ses pièces uniquement pour faire rire. Il voulait faire rire les honnêtes gens mais il ne divertissait pas que pour divertir : par ses comédies, Molière dénonce le ridicule d'une société. C'est pourquoi on peut affirmer que les comédies ne sont pas créées dans l'unique but de faire rire. [...]
[...] Le rôle du comique est-il uniquement de faire rire ? La comédie trouve son origine dans le cadre des Dionysies, fêtes en l'honneur du dieu du vin, où il y avait des cortèges qui défilaient dans lesquels on pouvait entendre des plaisanteries et des chansons. Ces manifestations se sont développées et ont donné lieu à des farces. Par la suite, les auteurs se sont souvent inspirés de cette culture pour renouveler, développer et enrichir ce genre de la comédie. Lorsqu'il assiste à une tragédie, le spectateur s'attend à la représentation grave d'une crise, inspirant terreur et pitié alors que, se rendant au théâtre pour voir une comédie, il sait qu'il va passer un bon moment. [...]
[...] Ensuite, il y a le comique qu'on peut qualifier de comique de mots. Parfois, les personnages tiennent un discours complètement incohérent, ils sont hors sujet, et cela fait rire les spectateurs, car le personnage est ridicule. Beaumarchais, dans Le barbier de Séville, a fait en sorte que les personnages présents sur scène mènent un discours incohérent: Bartholo s adresse a des personnages qui ne sont pas conscients de soi-même, car ils sont sous effet de médicaments ce qui provoque ce discours incohérent. [...]
[...] La pièce met en scène Arnolphe, un homme vieux et riche, qui aimerait à son âge jouir du bonheur conjugal, mais il a peur d'être trompé. C'est pour cela qu'il décide d'épouser, une très jeune fille, Agnès, élevée dans l'ignorance, recluse dans un couvent. Comme Arnolphe est riche, il peut se permettre ce qu'il veut, au désespoir d'Agnès, qui aime Horrace. Cela dénonce les pratiques de l'époque, car les mariages arrangés étaient très courants. Molière peut ainsi exprimer son opinion en évitant la censure très présente à l'époque. Ensuite, le comique à d'autres fonctions, dont celle d'instruire. [...]
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