Dissertation ayant comme sujet : "Les musées des pays riches doivent-ils restituer aux pays qui ont été victimes du pillage d'oeuvres d'art dans le passé les oeuvres et objets de cette collection originaire de ces pays ?".
[...] Mais nous ne pouvons pas rester à l'idéalisme. Il y a toujours des pays qui souffrent de la guerre et de la pauvreté, et nous voyons toujours les commerçants qui profitent des autres. Pour l'efficacité de la convention et pour la promotion de la restitution, il faudra la coopération des pays riches en préparant un meilleur environnement pour la conservation des patrimoines mondiaux dans les pays où elles viennent. Dans ce cas, les pays riches pourront profiter les objets en les empruntant. [...]
[...] Du point de vue de l'humanité, nous voyons l'unanimité pour interdire le commerce qui endommage les pays pauvres. Cependant, alors que la plupart des pays qui exportent les objets ratifient ces conventions, certains pays qui importent beaucoup d'objets d'art sont réticents d'y rejoindre. Depuis 1954, l'Unesco interdit l'exportation des biens culturels d'un territoire occupé et exige leur restitution dans la convention de La Haye, applicable en cas de conflit armé, mais les Etats-Unis et le Royaume-Uni n'ont pas y rejoint. [...]
[...] En effet, la notion d'importance culturelle significative semble trop large, évolutive et floue. Pour l'évaluation de l'art, il faudrait la flexibilité, mais pour établir une loi pour protéger les objets, il faudrait un critère solide. Dernièrement, du point de vue économique, le respect de la liberté de commerce et la loi pour la protection des faibles se confrontent. En effet, dans le processus de distribution, le prix multiplie, et ce qui gêne l'application des conventions contre le pillage est cet aspect. [...]
[...] Cette réalité montre que les pays qui importent les objets d'art ne veulent pas abandonner leur profit par le commerce des œuvres. Dans une telle situation, la convention n'est pas si efficace. Nous voyons une autre convention par l'Institut international pour l'unification du droit privé (Unidroit), à qui l'Unesco a recours. Cette convention, adoptée en 1995, sur le retour international des biens culturels volés ou illicitement exportés permet à un Etat d'engager une action contre l'acheteur de l'un de ses biens devant les tribunaux de l'Etat où il se trouve. [...]
[...] Cependant, l'exportation illégale est regardée comme ce qui endommage les pays qui perdent les objets, car ces objets sont les trésors nationaux de chaque pays, et ils sont à être gardé dans leur pays. La perte des objets provoque la pauvreté de ressources culturelles des pays. En ce sens, le commerce illégal est inacceptable comme crime contre l'humanité au niveau éthique. En plus, si un objet d'art est très ancien, sans le relevé de la strate archéologique, il sera exclu de la chronologie et de l'histoire. [...]
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