Tout d'abord il y a une rupture artistique avec tous les mouvements artistiques antérieurs par l'introduction de la perspective. La profondeur et les ombres sont présentes dans les tableaux ce qui est à l'encontre de l'influence plotinienne présente dans les anciens mouvements. L'espace est vu d'une façon nouvelle, il est centré autour d'un point arbitraire (par exemple un point où toutes les lignes dans un tableau convergent). La peinture devient plus expressive : on a une vision plus poignante des corps et des visages (...)
[...] La sculpture antique a une puissance expressive. Winckelmann reproche aux modernes de ne pas avoir de thèmes assez variés. Ce défaut peut être remédié en pensant l'œuvre de façon allégorique. Cette inspiration de l'antiquité n'exclut pas pour lui l'originalité. Lessing va exposer une toute autre théorie esthétique. Lessing invente le terme «d'arts plastiques Il privilégie la visualité à la puissance expressive de l'art. Il élimine toute représentation d'une action dans l'art. Les arts plastiques doivent obéir à une loi de beauté qui interdit de représenter l'invisible, la pensée, le sentiment. [...]
[...] I.Les ruptures de la modernité. La rupture, d'abord historique, et l'avènement de l'art moderne apparaissent avec la révolution française. Du point de vue philosophique, l'innovation dominante est celle qui introduit une nouvelle structure de l'espace, et une rupture avec l'idéal classique du beau et avec l'optimisme du siècle des Lumières. Une volonté de changement dans l'art se développe : l'artiste doit être un homme de raison, et l'art doit servir les progrès humains, selon David. On assiste au triomphe des vertus républicaines sur les passions égoïstes, et la recherche du beau est alors à penser comme une œuvre collective, rythmée par le progrès, qui passe par un retour aux origines. [...]
[...] 2.La fonction utopique et critique de l'art dans la modernité. Walter Benjamin de l'école de Francfort, défend avec Theodor Adorno, une conception messianique de l'art , dans un sens totalement laïcisé. L'œuvre d'art a une dimension critique, et fait apparaître la vérité sous le mode de la beauté. Benjamin écrit que : "La beauté n'est pas une apparence ou un voile mais pure essence, qui ne demeure elle-même qu'à condition de garder son voile. Le rôle de la critique est de s'élever jusqu'à l'intuition véritable du beau". [...]
[...] III.Les deux versions de l'origine dans la pensée contemporaine. Une définition de l'origine à partir de son sens étymologique : l'origine est ce qui oriente ; :soit elle engage la réflexion vers la nature, soit elle renvoie aux événements fondateurs. 1.Heidegger et la question de l'origine de l'œuvre d'art. Il déplace l'analyse de la considération du plaisir esthétique vers l'examen de l ‘œuvre d'art elle-même, son rapport à la vérité. L'artiste est doublement dépossédé de son œuvre. L'origine renvoie au mouvement par lequel s'accomplit en elle et par elle, le déploiement de l'être. [...]
[...] L'œuvre d'art est vouée à la répétition. -La création n'est pas invention mais une découverte. Schopenhauer se sépare de Nietzsche en disant que le plaisir musical est éphémère. Il dit aussi que l'art est rédempteur en tant qu'il est une justification de la vie. Il va beaucoup influencer la fin du XIX et le début du XX siècle avec Wagner dont la musique pousse à renoncer à ses désirs), avec Proust, et Nabis et Gauguin en peinture. III.L'esthétique nietzschéenne et l'ouverture de l'œuvre. [...]
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