En 1962, on a dénombré et identifié plus de 2300 oeuvres de Rembrandt dont environ 600 peintures, 1400 dessins et 300 eaux fortes.
Rembrandt n'aura de cesse toute sa vie de se perfectionner en s'inspirant de son entourage, portraiturant ses proches (sa femme, son fils) et ses amis. Il recherche la restitution des attitudes et des gestes de leur vie quotidienne (en 1680, on mentionnait 135 dessins de femmes et d'enfants signés de la main du peintre) (...)
[...] La mise en scène est très expressive. Artifice qui lui permettait de faire valoir son talent en matière d'expression des passions, son éventuel détachement vis-à-vis du monde de l'argent et du marché mais aussi des se démarquer des codes de l'autoportrait qui font que depuis la Renaissance les peintres montrent généralement une image valorisée d'eux-mêmes, richement vêtus et dans une pose élégante Aussi, dans > Autoportrait en costume oriental (1631, Petit Palais, Paris) il est habillé en sultan oriental paré d'un turban à plume, d'une étoffe brillante et d'une écharpe à rayure dorée. [...]
[...] Cette particularité va faire de lui un des plus grands portraitistes du XVIIe siècle. Une des particularités du travail de Rembrandt concerne en la réalisation d'autoportraits exécutés dès ses débuts, vers 1620. Environ 90 ont été recensés, dont 60 correspondent à des peintures et 30 soit à des dessins soit à des eaux-fortes. De ses autoportraits on peut extraire une autobiographie d'une grande révélation d'âme, certain premiers réalisés principalement à la gravure à l'eau forte (autour des années 1630) et les derniers réalisés à la peinture avec une variété de pâte utilisée s'adaptant au mode de représentation choisie (à partir des années 1650 jusqu'à sa mort). [...]
[...] Vers la fin des années 1630, il réalise beaucoup de paysages, aussi bien que des gravures inspirées par les thèmes de la nature, qui est vue souvent de façon agressive (arbres arrachés par les tempêtes, nuées menaçantes ) À partir de 1640, son travail gagne en sobriété et reflète les tragédies familiales dont il souffre. L'exubérance est remplacée par une intériorisation des sentiments qui le tourmentent. Les scènes bibliques sont plutôt inspirées du Nouveau Testament que de l'Ancien Testament, ce qui était le cas dans ses œuvres précédentes. La taille des toiles diminue également, à l'exception notable de la Ronde de nuit. [...]
[...] Ce procédé d'empâtement est appelé impasto. En revanche, pour obtenir la texture de la peau particulièrement pour les visages, il utilise un glacis posé à l'aide d'un pinceau très fin. La carnation est obtenue par un mélange de blanc de plomb, d'ocre, d'un peu de noir, de brun, de vermillon. Il utilisait des couleurs violentes à l'origine mais évoluant vers des teintes plus délicates peu avant les années 1630, faisant des associations de bleu pâle et de jaune, de vert pâle et de vert olive avec des arrières plans gris le plus souvent. [...]
[...] Il représente Barent ou l'un de ses frères devant son chevalet. Les traces de l'enseignement de Rembrandt y sont clairement visibles : utilisant la lumière provenant de la droite sans doute d'une fenêtre, Fabritius y crée de subtils effets de clair-obscur, mettant en valeur dans la partie éclairée, le regard attentif et les gestes précis du peintre. Un détail attire le regard à l'arrière-plan : il s'agit d'une esquisse réalisé à la sanguine. On y reconnait une esquisse en perspective, plusieurs figures et motifs. [...]
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