Le titre fait référence au navire La Méduse, qui faisait partie d'un convoi de 4 bâtiments en route pour le Sénégal. Nous sommes en juin 1816, sous Louis XVIII. Les navires transportent un nombre important de passagers - civils, militaires, scientifiques. Leur mission : reprendre possession du Sénégal qui vient d'être restitué à la France. La Méduse et l'Echo prennent de l'avance. Au cours de la nuit du 1er au 2 juillet, la Méduse change de route et s'approche de la côte. Le capitaine, Chaumareys, a confié la barre à un homme nommé Richefort qui se dit navigateur mais ne fait pas partie de l'équipage. Il ne se rend pas compte que le fond est insuffisant. Le 2 juillet, à 15 h., La Méduse est immobilisée dans le sable dans la zone du Banc d'Arguin...
[...] Scandale De retour à Paris après son voyage en Italie, en 1817, Géricault commence à peindre Le Radeau de la Méduse. L'oeuvre est saluée au Salon de 1819, sous le titre Scène de naufrage, comme celle d'un peintre de génie, mais provoque le scandale, à la fois en raison de son sujet contemporain et polémique, mais aussi en raison du réalisme morbide des corps des naufragés, pour lesquels Géricault a multiplié les études, y compris d'après des cadavres. Exposé en Angleterre en 1821, Le Radeau de la Méduse fut acquis par l'État, grâce à la clairvoyance du comte de Forbin, lors de la vente posthume de Géricault en 1824. [...]
[...] La Méduse et l'Echo prennent de l'avance. Au cours de la nuit du 1er au 2 juillet, la Méduse change de route et s'approche de la côte. Le capitaine, Chaumareys, a confié la barre à un homme nommé Richefort qui se dit navigateur mais ne fait pas partie de l'équipage. Il ne se rend pas compte que le fond est insuffisant. Le 2 juillet, à 15 h., La Méduse est immobilisée dans le sable dans la zone du Banc d'Arguin. [...]
[...] Leurs effets, macabre ou épique, risquent de l'emporter sur le sentiment de détresse et le message de foi en l'homme qu'il désire transmettre. L'évolution de la composition. Dans un dessin à la plume conservé au musée des Beaux-Arts de Lille, on observe une disposition du radeau différente de celle adoptée dans le tableau. En inversant la disposition de ce dessin, Géricault a peut-être cherché à respecter notre sens habituel de lecture de la gauche vers la droite. Dans la première esquisse, le radeau sera placé sur une oblique ascendante, bas gauche vers haut droite. [...]
[...] Rien ne nous dit que les signaux seront perçus. Géricault se révèle un exceptionnel dessinateur et un prodigieux constructeur de l'espace pictural, ajoutant à son oeuvre une tension dramatique violente et une force des éclairages venant des peintres baroques napolitains et du Caravage. Un drame de l'incurie Inspiré d'un événement récent, que Géricault analyse à chaud cette oeuvre évoque le naufrage du bateau la Méduse, coulé le 2 juillet 1816. L'affaire défraye la chronique, cent quarante-neuf rescapés s'étant entassés sur un radeau de fortune, à bord duquel ils devaient souffrir vingt-sept jours avant d'être sauvés par un autre navire, l'Argus, qui ne recueillit en définitive que quinze survivants. [...]
[...] C'est pourquoi on construit un radeau, destiné à entreposer les objets lourds dont on veut délester la Méduse, afin de pouvoir la dégager ; la manœuvre réussit, et le 4 juillet, la Méduse flotte à nouveau. plan du radeau Mais la mer est agitée. Une maladresse du pilote provoque une rupture du gouvernail et ouvre une voie d'eau. Cette fois, il faut évacuer la Méduse. Les canots de sauvetage sont en nombre insuffisant personnes doivent prendre place sur le radeau. Il est constitué d'un assemblage de pièces de bois, de 20 mètres par 10. [...]
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