Sujet : En quoi les différentes formes architecturales de l'habitat nous renseignent-elles sur le statut des résidents, dans le monde romain ?Début de l'introduction :Depuis la découverte archéologique des villes de Pompéi et d'Herculanum en 1709, l'intérêt pour les fouilles du monde romain n'a cessé de s'accroitre. Ces recherches ont permis de mettre en lumière la culture matérielle du monde romain. On découvre alors une profusion de vases, de mosaïques, de sculptures… L'archéologie nous renseigne alors sur la vie artistique et culturelle des Romains. Nonobstant ces découvertes, l'intérêt se porte aussi sur la vie quotidienne des Romains et leurs habitations. On découvre des structures, des décors et parfois des édifices encore en élévation.
[...] Ensuite, nous remarquons, au sein de l'urbs, des différences de statuts parmi les résidents de domus. Comme vu précédemment, les domus sont des résidences urbaines, habitées par les familles aisées et aristocratiques. Les domus sont généralement organisées autour d'un plan commun. On remarque une structure commune entre les différentes domus retrouvées. La façade donnait, le plus souvent, sur la rue. En entrant dans la demeure, nous passons d'abord par le vestibule. Cela nous mène alors à la pièce centrale de la résidence : l'atrium. [...]
[...] Le sujet nous invite à réfléchir à la question suivante : En quoi les différentes formes architecturales de l'habitat nous renseignent-elles sur le statut des résidents, dans le monde romain ? Il faudra alors montrer l'intérêt et les informations apportés par les recherches sur les habitations romaines. Le statut des résidents a également son importance. Le statut est la place occupé dans la société, il peut être élevé ou, à l'inverse, bas. Il faudra montrer que les habitations nous renseignent sur la structure de la société. [...]
[...] Cette société apparait comme organisée en classes ou en strates en fonction de la richesse. L'habitation nous renseigne donc le statut occupé par le résident puisqu'elle nous montre sa richesse. Un Romain pouvait vivre dans une insula, dans une domus ou dans une villa. L'empereur, avait le statut social le plus élevé et possédait la résidence la plus luxueuse. La structure architecturale nous apporte déjà bon nombre de renseignements. Néanmoins, l'étude pourrait être approfondi en s'attardant sur les décors de ces habitations. [...]
[...] La salle des philosophes était un endroit où Hadrien accueillait des réunions philosophiques. La structure architecturale était particulièrement complexe puisqu'un important réseau souterrain avait été aménagé pour le personnel avec des couloirs souterrains dans lesquels même des chars pouvaient circuler. Ainsi, on remarque que les demeures impériales étaient caractérisées par le luxe, la grandeur et l'importance des décors. Les habitations des empereurs étaient toujours à la pointe de la technologie architecturale. Pour conclure, les habitations du monde romain nous permettent une vision globale de l'organisation de la société. [...]
[...] Les pièces latérales étaient mêmes chauffées. Le niveau de vie à Pompéi était particulièrement élevé et toutes les domus n'étaient pas aussi fastueuses. Nous pouvons voir que le modèle de la domus pouvait être décliné en fonction de la richesse du résident. Les résidents de domus pouvaient être aisées comme très riches. Durant le Haut-Empire, les aristocrates abandonnent les domus pour s'installer à la campagne, dans des résidences rurales. Ces résidences rurales sont appelées villae. Les villae étaient beaucoup plus grandes que les domus et se divisaient généralement en trois parties : pars rustica (réservé aux productions agricoles), pars urbana (habitations du maitre et de sa famille) et pars fructaria (stockage des denrées cultivées). [...]
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