Malraux et l'invention des politiques culturelles
Le contexte politique
En 1958, c'est la naissance de la Ve république avec le Général De Gaulle. Celui-ci nomme comme Premier ministre Michel Debré. En 1959 Malraux se voit confier le ministère chargé des affaires culturelles, installé rue de Valois au Palais-Royal. Destiné à remplacer le secrétariat aux Beaux-Arts sous la IVe république (...)
[...] La déconcentration culturelle, la mise en place des DRAC. Diffuser la culture sur tout le territoire, et en particulier en dehors de Paris et les grandes villes étaient le projet de Malraux. Il se poursuit dans les années 60,70 avec les aménagements du territoire visant à corriger Paris et le désert français : avec les maisons de la culture, les conservatoires, des orchestres . Ainsi que la mise en place des DRAC (direction régionale des affaires culturelles) DRAC vont voir le jour. [...]
[...] En 1981, François Mitterrand est élu, c'est le premier président de gauche, du parti socialiste est la première alternance du pouvoir politique. Jack Lang. C'est un homme politique mais en 1940 dans une famille de Nancy, d'industriels. Il fait une carrière de droit, puis crée le festival de théâtre de Nancy, ce qui le fait connaître. Il est ensuite nommé directeur de théâtre de Chaillot à Paris. En 1975 il adhère au parti socialiste et en 1977 il est élu conseiller municipal de Paris et devient le conseiller culturel de Mitterrand. [...]
[...] Jacques Duhamel mènera une politique visant à insérer la culture au sein de la société, dans la vie quotidienne. Parmi les objectifs du ministre : aiguiser la sensibilité des enfants aux œuvres de l'art, prendre en compte la capacité d'apprentissage des adultes, maîtriser le cadre de vie et les techniques audiovisuelles nouvelles, etc. Mais en 1972, Georges Pompidou subit un échec avec une exposition ayant pour thème le bilan de l'art contemporain, qui est très contesté par les artistes. Née alors une confrontation entre l'art et la politique. [...]
[...] Cela montre la défaite de Malraux et de l'État car finalement, Langlois revient à la tête de la cinémathèque). Puis, la crise de mai 68 déstabilise Malraux, les contestations dans les milieux de la culture sont fortes, autant dans le théâtre, le cinéma,, qu'ailleurs : les maisons de la culture sont occupées, les conservatoires, les Beaux-Arts, et les médias sont en grève. Malraux ne soutient pas ces manifestations. Il démissionne en 69, avec De Gaulle. En 1996 ses cendres sont amenées au Panthéon. [...]
[...] Il crée l'avance sur les recettes en 1959, ce qui a permis la naissance d'un cinéaste de la nouvelle vague comme Jean-Luc Godard, Truffaut, ou encore Chabrol. La musique. Il y a un conflit entre les personnalités du monde de la musique. Malraux nomme Marcel Landowski en 1966 en écartant Pierre Boulez. C'est une querelle des anciens contre les modernes. Malraux étonne tout le monde avec ce choix. Il a ensuite réorganisé les conservateurs pour diffuser la musique classique, et a également réformé l'opéra de Paris. [...]
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