Les techniques picturales

Résumé du document

Les conditions nécessaires à la pratique de la peinture sont le support, la matière d'application et l'instrument. Le support peut être le bois, la toile, l'ardoise... La matière d'application peut être également très variée. Enfin, l'instrument le plus classique est le pinceau mais peut être également le doigt, l'éponge...

La peinture résulte en réalité du faire, c'est-à-dire de l'ensemble de ces trois éléments combinés selon la volonté du peintre. Les peintres peuvent faire des choix très variés, c'est d'ailleurs de plus en plus le cas depuis le développement de l'art contemporain (...)

Extraits

[...] L'intonaco s'applique par surfaces limitées. Le peintre dessine le croquis de l'oeuvre sur l'arriccio généralement avec de la terre de sinope, ce que l'on appelle la sinopia. La seconde étape est le travail définitif qui s'effectue sur un enduit humide. Quand l'enduit sèche, il y a une réaction chimique grâce à la chaux. Les couleurs ont moins d'intensité quand elles sèchent. Le fresquiste commence toujours par le haut du mur. L'intonaco s'applique progressivement par parcelles au fur et à mesure de l'avancée du peintre dans son travail, car celui-ci doit rester humide. [...]

[...] Les colorants se font sur une base de rouge et de noir. Certaines ocres peuvent êtres calcinées pour donner d'autres valeurs. Les liants étaient l'eau, la graisse et le sang. La peinture à fresque : C est une technique qui consiste à peindre à l'eau sur un enduit frais. L'intérêt de la peinture à fresque est sa résistance. Il faut d'abord préparer un mur avec plusieurs couches d'enduit. La première surface de recouvrement s'appelle l'arriccio et est constituée de sable, de gravillons, de chaux éteinte et d'eau. [...]

[...] Conclusion : Les techniques de la peinture ont beaucoup évolué. La peinture murale était plus fréquente autrefois, notamment par un manque d'autre support. Elle est toujours employée aujourd'hui, avec des techniques ancestrales, pour la conception de décors intérieurs et extérieurs tels que le trompe l'oeil. La peinture de chevalet est maintenant beaucoup plus importante et a connu une valorisation pendant la période impressionniste. La constante évolution des peintures permet aux peintres de réaliser de nouveaux effets et ainsi d'enrichir au fil du temps l'histoire de l'art et des techniques. [...]

[...] Cette recette donne naissance à la peinture à l'huile. Cela permet un mélange qui donne une couleur à la fois couvrante et transparente. Au départ les artistes transportent ces mélanges dans des vessies d'animaux. La peinture à l'huile est très longue au séchage mais il existe aujourd'hui de nombreux médiums dont certains permettent de diminuer ce temps de séchage. Les maîtres de la Renaissance ajoutent de la cire dans la composition pour que la peinture soit plus lourde et couvrante. [...]

[...] La peinture murale Les peintures murales les plus courantes sont la détrempe et la tempéra. La détrempe : Elle est aussi appelée peinture à la colle. Le peintre commence par mélanger les pigments dans de l'eau en les broyant. Ensuite il ajoute ce mélange dans une substance collante faite à base de colle de peau ou de gomme arabique. La détrempe est une des techniques les plus anciennes au monde. On l'utilisait déjà dans l'Egypte ancienne. La tempéra : C'est un mélange entre les pigments colorés et une substance aqueuse ou huileuse. [...]