Charles Perrault, né en 1628 à Paris, est le dernier d'une famille bourgeoise de sept enfants qui s'est fortement illustrée sous le règne de Louis XIV. Il fait de brillantes études littéraires au collège de Beauvais et y rencontre Beaurain. Cependant Perrault, entré en conflit avec ses maîtres, fuit le collège avec son camarade et apprend, à son rythme et selon ses désirs. Au bout de quatre ans, les deux autodidactes deviennent très cultivés. Perrault confie dans ses Mémoires : "Si je sais quelque chose, je le dois particulièrement aux trois ou quatre années d'étude que je passai ainsi". Il débute alors des études de droit et devient avocat mais il abandonne bientôt ses charges. Il devient alors commis, chargé de la politique artistique et littéraire de Louis XIV (...)
[...] Ces deux tableaux sont des huiles sur toile dont les dimensions sont pratiquement équivalentes. Ils représentent la même thématique religieuse : la vierge Marie et son fils. Nous pouvons remarquer que les deux Vierges ont une posture assez semblable : elles sont assisses et tiennent dans leurs bras l'enfant représentant surement le Christ. Ces deux tableaux sont des portraits centrés sur la représentation des deux protagonistes. L'éclairage des tableaux provient de la gauche illuminant principalement l'enfant et le visage de la Vierge. [...]
[...] Au bout de quatre ans, les deux autodidactes deviennent très cultivés. Perrault confie dans ses Mémoires : "Si je sais quelque chose, je le dois particulièrement aux trois ou quatre années d'étude que je passai ainsi". Il débute alors des études de droit et devient avocat mais il abandonne bientôt ses charges. Il devient alors commis, chargé de la politique artistique et littéraire de Louis XIV. L'année suivante, il occupe le poste de contrôleur général de la surintendance des bâtiments du roi, il est également membre et secrétaire de la Commission des inscriptions publiques. [...]
[...] Il montre également que les anciens permettent aux artistes d'éviter certaines fautes qu'ils ont eux mêmes faites (l.24). Ainsi, en regroupant toutes ses idées, il entrevoit la possibilité que si un génie naissait en son époque la qualité de son œuvre serait largement supérieure à celles des anciens (l.27 à 30). Sa thèse semble applicable à tous les arts. Il parle en effet, de littérature en citant des auteurs tels que Virgile (L.15), Homère (l.24), Aristote (l.22), de sculpture faisant référence à Phidias (l.8) et Polyclète (l.8) et de peinture avec Raphael (l.2) et Le Brun (l.3). [...]
[...] Perrault est exclut de la Petite Académie. Il se retire, se consacrant à l'éducation de ses enfants et à sa passion, l'écriture. Perrault s'attache à montrer la supériorité des auteurs modernes sur les anciens. Les Académiciens le soutiennent, Boileau s'indigne et Racine le tourne en ridicule. Son poème polémique Le Siècle de Louis le Grand (1687), puis Parrallèles des Anciens et des Modernes (1688 à 1692), vivement contestés par Boileau, présentent et codifient ses arguments : critiquant le principe d'autorité et affirmant que le progrès est possible en art comme en sciences, il souligne la supériorité du "siècle de Louis" sur le siècle d'Auguste. [...]
[...] Puis Perrault publie ses premières Parallèles des anciens et des modernes. Finalement les polémiques s'achèvent en 1694 par une réconciliation entre Boileau et Perrault. Les modernes percevaient le caractère daté des œuvres grecques et latines, refusaient de s'aveugler sur les imperfections de Pindare ou Homère. A leurs yeux l'univers avait grandi, les sciences et les idées avançaient l'expérience humaine s'était nettement enrichie. Leur succès marque l'aube du XVIIIe siècle. IL a facilité le développement de genres et de thèmes nouveaux. [...]
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