Grâce aux mouvements de caméra, aux compositions des champs, aux jeux des acteurs, aux dialogues et aux ambiances sonores, Welles exprime de nombreux sentiments et les donne à ressentir inconsciemment au spectateur.
Nous avons choisi de centrer notre recherche sur les sentiments négatifs, l'idée de fatalité, d'impuissance et la manière dont Orson Welles réussit à instaurer une atmosphère d'oppression, d'angoisse dans les minutes qui précèdent la mort d'un personnage principal dans ses films (...)
[...] Il râle et s'offusque d'une accusation à tort mais va tout de même écouter les policiers et s'habiller. Tout au long du film il obéit à tous les ordres les plus insignifiants. Tout ce film est basé sur un idée de fatalité, le personnage principal accepte son destin tragique dont il ne peut se défaire. 35:45 Joseph K après une question simple du juge "êtes-vous peintre en bâtiment?", s'énerve de l'attitude de l'assistance. Celle ci est montrée en contre champs avant de revenir sur K . [...]
[...] Orson Welles joue avec la perception du spectateur dont le regard est dépendant de la caméra. Trois analyses sur la mort de Desdémone, Quilan et K montrent trois opérations pour trois visées de sentiments différentes. Othello 1:12:20 On voit par un plan rapproché, Desdémone se coiffant dans sa chambre a travers une fenêtre. L'intérieur de sa chambre est très lumineux, or l'extérieur est sombre, les bords de la fenêtre créent un effet de surcadrage sur Desdémone, cela montre qu'elle est au centre de l'attention de tous, surtout d'Othello. [...]
[...] Lorsque la porte se ferme, son destin semble scellé, la porte qui se ferme symbolisant sa condamnation. Il n'a pas pu se défendre, il s'est fait submerger par les policiers et plus spécialement Quilan, il a été impuissant. Conclusion : Grâce à l'analyse de ces deux extraits, on peut voir que Welles s'y prend de plusieurs manières pour déstabiliser les personnages et les rendre impuissants face à leur destin. Il les met face à des justices bancales, qui décident à l'avance de qui elle va condamner où pas. [...]
[...] Il y a un plan rapproché sur les deux visages de Desdémone et d'Othello, le noir et le blanc contrastent toujours le bien, Desdémone, et le mal, Othello. Image des Cahiers du Cinéma. Orson Welles, de Paolo Mereghetti . Othello et Desdémone (interprétée par) La soif du mal 90:24 La séquence que nous allons analyser est assez longue et commence de l'instant où Quilan sort de la maison de Tana, jusqu'au premier coup de feu. Vargas apparaît alors aux yeux du vieux policier. Celui-ci comprend qu'il est démasqué, qu'il ne pourra pas fuir et voit sa déchéance. Il finit tué par Menzies qui meurt avec lui. [...]
[...] Durant cette enchaînement de plans les gens qui emplissent la salle sont excessivement nombreux, ils grimpent à des espaliers pour observer et on ne sait pas précisément en hauteur jusqu'où il y a des observateurs; ne laissent pas le champ avec des vides. Cet endroit démesuré rappelle les décors sortant des rêves cauchemardesques. De plus il succède un endroit totalement contraire: petit avec une personne faisant sans explication la lessive. Ces décors discontinus sont présents tout le long du film. [...]
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