ce soit en tant que sculpteur, en tant que peintre, en tant qu'architecte ou bien encore en tant que poète, nous avons tous, un jour ou l'autre, entendu parler de Michel-Ange. Qu'est-ce que cet homme et les œuvres qu'il a crées ont de si particulier pour qu'ils gardent à travers les siècles une telle renommée mondiale ?
Que ce soit Léonard de Vinci étant considéré comme son concurrent direct ou Donatello ayant été le plus grand sculpteur toscan avant Michel-Ange, en passant par Brunelleschi, très proche de Donatello, et le talentueux moine Fra Angelico, tous ces artistes sont bien loin d'égaler la vigueur et la puissance présente dans les œuvres de Michel-Ange. Cependant, le déroulement de la vie de cet artiste a été d'une très grande particularité : il nous est difficile d'imaginer que jeune et avec peu d'expérience, il ait réussit à faire sortir le David de son bloc de marbre et que dans les dernières années de sa vie, il ait effectué des sculptures non achevées tels que les Esclaves, œuvres aujourd'hui exposées au Louvre. En effet, la logique voudrait que ce soit le contraire de cela qui se produise. Il faut donc préciser que Michel-Ange a connu deux périodes dans sa vie : durant sa jeunesse, il a cherché la perfection et la représentation de celle-ci dans ses œuvres. Puis, il s'est vraisemblablement rendu compte que la perfection n'est qu'un idéal et qui ne peut être atteint par l'homme ; ce pourquoi il a pu décider de ne plus finir ses œuvres, laissant le soin à celui qui le regarde de se forger une image parfaite de ceux-ci. Cette période de sa vie et les œuvres qu'il y a créées portent bien leur nom de non finito, donc du « non finit ». L'exemple le plus significatif d'œuvre de cette époque est encore une fois ses Esclaves qui se dégagent à peine des blocs de marbre dans lesquels ils se trouvaient à l'origine.
[...] Cela est vrai, car cet humaniste qui fut à la fois un sculpteur, un peintre, un architecte et un poète a réussi à donner une âme à chacune de ses œuvres, s'inspirant d'autres artistes, mais cultivant la différence de son art, la plus grande force de l'artiste ayant été sa capacité de représenter deux forces contraires dans une même œuvre. Bibliographie - "Michel-Ange et son temps" de Véronique Milande, Dominique Gaussen, et Alain Lachartre. - "Michel-Ange : sculpteur, peintre et architecte" de Charles Sala. - "Michel-Ange, le tourment et la gloire" de Simone Hills. - "L'Homme Michel-Ange" de Frédéric Rey. - "L'Art italien, de la Renaissance à 1905" de Philippe Morel, Elizabeth Cropper, Hans Hubert, et Fernando Mazzocca. [...]
[...] L'homme au centre du monde La plus grande caractéristique de l'humanisme est que durant cette période, on a immensément célébré l'homme, cherchant à le perfectionner. Michel-Ange, en tant qu'humaniste, ne faillit donc pas à la règle : il a cherché, toute sa vie durant, à montrer la beauté et la perfection des corps, son David étant son chef-d'œuvre en la matière. Il est intéressant de remarquer que David est une statue destinée à être vue de face comme de dos, la fronde que tient le jeune homme dans son dos permettant de le reconnaître lorsqu'on le regarde seulement de dos. [...]
[...] Le spectateur se trouve alors ébahi devant une telle œuvre, comprenant que l'artiste a alors cherché à représenter un état psychologique du personnage, état où David tente de se décider quant à l'attitude à avoir face à un Goliath qui arrive au loin. Cette présence de deux forces opposées est visible dans chacune des œuvres de ce sculpteur, peintre et architecte et c'est cela qui fait l'originalité de son œuvre. Conclusion On dit qu'une œuvre de Michel-Ange est reconnaissable parmi mille. [...]
[...] Il faut donc préciser que Michel-Ange a connu deux périodes dans sa vie : durant sa jeunesse, il a cherché la perfection et la représentation de celle-ci dans ses œuvres. Puis, il s'est vraisemblablement rendu compte que la perfection n'est qu'un idéal et qui ne peut être atteint par l'homme ; ce pourquoi il a pu décider de ne plus finir ses œuvres, laissant le soin à celui qui le regarde de se forger une image parfaite de ceux-ci. Cette période de sa vie et les œuvres qu'il y a créées portent bien leur nom de non finito, donc du non finit L'exemple le plus significatif d'œuvre de cette époque est encore une fois ses Esclaves qui se dégagent à peine des blocs de marbre dans lesquels ils se trouvaient à l'origine. [...]
[...] Après cela, le caractère de Michel-Ange deviendra de plus en plus difficile ; devenant en quelque sorte impossible à supporter. Certains historiens diront que cela est dû au fait qu'il ait perdu sa mère à l'âge de six ans, d'autres seront convaincus que c'est la recherche de la perfection qui le changera de la sorte. Du moins, on sait que plus on approche de la fin de sa vie, plus ce trait de caractère se renforce, il sent qu'il échoue à obtenir les formes qu'il désire et pour remédier à cela, il refuse de terminer ses œuvres. [...]
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