L'œuvre étudiée est l'opéra de la ville de Lille, appelé Grand théâtre jusqu'au milieu du XXe siècle.
Il est situé sur la place du théâtre (en façade), longé par le boulevard Carnot sur la gauche et par la rue Léon Trulin sur la droite (quand on se situe face à celui-ci), enfin la rue des Bons Enfants passe derrière celui-ci.
L'architecte de l'Opéra de Lille est Louis-Marie Cordonnier (1854, Haubourdin -1940). Il est fils d'un architecte qui sera l'un des fondateurs de la Société régionale des architectes du Nord de la France. Il collabore quelque temps avec Charles Garnier, puis son père. Il est au début du XIXe, l'un des architectes les plus productif du Nord de la France. On lui doit entre autre les hôtels de ville de Loos, d'Armentières, de Dunkerque, la nouvelle bourse de Lille, la basilique Ste-Thérèse de Lisieux, le palais de la Paix à La Haye …
Les dates essentielles de l'Opéra de Lille sont : un incendie ravage l'ancien théâtre le 6 avril 1903, un concours est lancé pour un nouveau théâtre au printemps 1907, en automne 1907 L-M. Cordonnier est lauréat du concours, le chantier débute au printemps 1909, et enfin le 7 octobre 1923 le nouveau Grand théâtre est inauguré.
Les matériaux utilisés pour l'opéra de Lille sont la pierre calcaire pour l'ensemble du bâtiment, et l'utilisation de verre et de fer pour les baies.
[...] Le mur de ce 1er niveau est en bossage continu en table, interrompu à droite et à gauche de la façade par des motifs sculptés. Les portes et les motifs sculptés sont reliés par une frise de postes. Le second niveau, séparé du 1er par un bandeau horizontal, est composé de 3 travées marquées par 3 baies vitrées en arc en plein cintre, et accompagnées de 3 balustrades de pierre. Ces baies sont séparées par des colonnes engagées galbées, surmontées de chapiteaux à volutes dits ioniques. [...]
[...] L'architecte de l'Opéra de Lille est Louis-Marie Cordonnier (1854, Haubourdin -1940). Il est fils d'un architecte qui sera l'un des fondateurs de la Société régionale des architectes du Nord de la France. Il collabore quelque temps avec Charles Garnier, puis son père. Il est au début du XIXe, l'un des architectes les plus productif du Nord de la France. On lui doit entre autre les hôtels de ville de Loos, d'Armentières, de Dunkerque, la nouvelle bourse de Lille, la basilique Ste-Thérèse de Lisieux, le palais de la Paix à La Haye . [...]
[...] Bibliographie - DUHAMEL (Jean-Marie), Un opéra dans la ville, Lille, La Voix du Nord à 107 - PEROUSE de MONTCLOS (Jean-Marie), Architecture : méthode et vocabulaire, Paris, Imprimerie nationale - http://www.andreas-praefcke.de/carthalia/france/f_lille_theatre3.htm - http://www.nordmag.fr/nord_pas_de_calais/lille/patrimoine/lille_opera.htm - OUDIN (Bernard), Dictionnaire des architectes, Paris, Ed. [...]
[...] Au 1er niveau, le pan de mur plein est une baie feinte. Au 5e niveau, on trouve 2 ornements de feuillage et au 6e la corniche est plus haute. Le reste du mur de la façade latérale est en appareil simple et régulier. La seconde partie de la façade latérale est située au coin formé avec la façade principale. On la différencie de la 1ère partie car en légère saillie par rapport à celle-ci. Cette partie est composée d'une seule travée sur 2 niveaux : le 1er niveau est composé d'une porte vitrée rectangulaire dont l'encadrement est orné d'une sorte de guirlande. [...]
[...] Celui-ci est décoré et surmonté de 2 amortissements. L'attique correspond au niveau des combles de la partie latérale. On peut noter une forte verticalité de la façade accentuée par le bossage continu en table notamment. De plus, le nombre de niveaux peut varier légèrement si l'on associe le 1er et 2e niveau entre eux d'une part, et le 3e et 4e niveau entre eux d'autre part. Les 2 ou 4 premiers niveaux de la façade constituent l'essentiel de la façade. [...]
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