L'esthétique (du grec aisthèsis, « sensation ») est la partie de la philosophie qui a pour objet l'essence et la perception du beau. Elle étudie le jugement et les émotions esthétiques, ainsi que les différentes formes de l'art. Diderot (5 octobre 1713- 31 juillet 1784), philosophe, qui depuis longtemps avait abordé l'art par les cimes de l'esthétique, se voit confier 1759, à la demande de Grimm, la Correspondance littéraire des oeuvres exposées au Salon de peinture de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Il impose son style immédiatement au point qu'il est considéré comme pionnier de la critique. Pris au jeu et convaincu de la fonction morale de l'art et du développement du goût, il rédigera en tout 9 "Salons" de 1759 à 1781. Le développement de ses connaissances techniques enrichira progressivement la teneur de ces comptes-rendus. Parmi tous les peintres de ces salons, Jean Baptiste Greuze (1725-1805) s'avère être le peintre par excellence de sa génération aux yeux du philosophe dont on voyait déjà en 1755 avec l'exposition du tableau Le père de famille expliquant le Bible à ses enfants la communauté esthétique de Diderot et de Greuze. Après avoir été l'élève du peintre Grandon à Lyon, s'installa à Paris en 1750, où il fut l'élève à l'Académie Royale. Sa popularité se confirma avec des toiles mélodramatiques et Diderot l'encensa pour la moralité de ses sujets. Son Septime Sévère reprochant à Caracalla d'avoir attenté à sa vie (1769) lui permit d'être reçu à l'Académie en 1769. Greuze peignit de nombreux portraits et subit quelques critiques pour ses toiles libertines. Il s'est également essayé aux thèmes allégoriques — l'Offrande à l'Amour (1769) — mythologiques — Dana — ou religieux — Sainte marie L'Égyptienne — mais sans convaincre. Le portrait de Napoléon Bonaparte qu'on lui commanda à la fin de sa vie ne l'empêcha cependant pas de mourir dans la pauvreté. Au Salon de 1765, Greuze présente l'esquisse de ces deux tableaux, Le fils ingrat ou La malédiction paternelle et Le fils puni. Diderot qui a particulièrement apprécié ces œuvres en fait le commentaire qui témoigne des quelques différences entre les esquisses et les morceaux achevés. L'esquisse, ici étudier, se trouve être le fils puni, un dessin (lavis) de 32 cm de hauteur sur 42cm de largeur dont la technique utilisée est l'encre de brune et grise sur trait de pierre noir et est actuellement conservé à Lille, au Musée des Beaux-Arts. Ainsi, après avoir traité de l'esquisse précédente, Le fils ingrat, Diderot s'attarde tout particulièrement sur cette esquisse. Fort de son expérience en tant critique d'art avec les trois précédents Salons, 1759, 1761 et 1763, le Salon de 1765, fut le prélude d'immenses digressions permettant à Diderot d'échapper à la monotonie du livret et au cadre étroit des cloisons du Louvre ; aussi les Essais sur la peinture de 1766 constitua l'apothéose de son expérience et le première effort synthétique. Il est alors légitime de se demander quelle à été l'approche de Diderot pour analyser cette esquisse. En premier lieu, il fait une description de celle-ci à l'instar des autres œuvres, mais se substitue par la suite au peintre au nom de la vérité et de l'esthétique, puis justifie la non popularité de Greuze dans le monde de la bourgeoisie, pour enfin poser le problème de la véritable esthétique.
[...] Fort de son expérience en tant critique d'art avec les trois précédents Salons et 1763, le Salon de 1765, fut le prélude d'immenses digressions permettant à Diderot d'échapper à la monotonie du livret et au cadre étroit des cloisons du Louvre ; aussi les Essais sur la peinture de 1766 constitua l'apothéose de son expérience et le première effort synthétique. Il est alors légitime de se demander quelle à été l'approche de Diderot pour analyser cette esquisse. En premier lieu, il fait une description de celle-ci à l'instar des autres œuvres, mais se substitue par la suite au peintre au nom de la vérité et de l'esthétique, puis justifie la non popularité de Greuze dans le monde de la bourgeoisie, pour enfin poser le problème de la véritable esthétique. [...]
[...] Permettez-vous qu'on fasse quelques question ? La succession de la critique de ces neuf Salons de Diderot est plus que les menues évolutions de sa doctrine, c'est l'enrichissement de son expérience qui nous ravit et le progrès délicat de ses approches. Une période de formation de dessine, caractérisée par les hésitations devant la matière ; les trois Salons de spontanés et maladroits, risquent des formules péremptoires, mais nulle doctrine encore ; puis vient l'apogée avec les trois beaux Salons de : d'immenses digressions lui permettent d'échapper à la monotonie du livret et au cadre étroit des cloisons du Louvre ; les Essais sur la peinture de 1766 marquent le première effort synthétique. [...]
[...] Le ton avec lequel Diderot traite cette affaire est dès plus haineux envers la bourgeoisie et la noblesse. En effet, en dépit de la beauté technique de cette esquisse et des autres tableaux peint par Greuze, les thèmes choisit par ce peintre n'est pas en accord avec la demande du marché. Greuze, dans une grande partie de ces toile, représente le peuple lui-même, dans sa vie de tout les jours, à l'instar de la mère bien aimée, Paralytique, la Récompense de la bonne éducation et bien évidemment ces deux esquisse, qui en dépit des conviction de Diderot verrons le jour en peinture, le fils ingrat et le fils puni. [...]
[...] Il prend en exemple les deux œuvres achevées de Greuze le Paralytique et le Récompense de la bonne éducation donnée qui ont été amenées à la cours, admirées par tous, mais personne n'a daigné les acheter, et elles sont encore dans l'atelier du peintre. Pourquoi ? Parce que ces toiles représentent la condition misérable du peuple. Ainsi, le marché de l'art reste fermé à Greuze. Jean-Baptiste Greuze, qui fut admiré par la cours et jalousé par ses contemporain, tout au long de son existence, vécu dans la pauvreté, de part sa thématique de ses toiles. [...]
[...] Elle étudie le jugement et les émotions esthétiques, ainsi que les différentes formes de l'art. Diderot octobre 1713- 31 juillet 1784), philosophe, qui depuis longtemps avait abordé l'art par les cimes de l'esthétique, se voit confier 1759, à la demande de Grimm, la Correspondance littéraire des oeuvres exposées au Salon de peinture de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Il impose son style immédiatement au point qu'il est considéré comme pionnier de la critique. Pris au jeu et convaincu de la fonction morale de l'art et du développement du goût, il rédigera en tout 9 "Salons" de 1759 à 1781. [...]
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