Oeuvre de l'artiste, Berthe Morisot, Valery, Bergson, artiste, art, création, créativité, monde de l'esprit, Aristote, perception du monde
Valery dans son hommage à Berthe Morisot dresse les caractéristiques de son talent particulier d'artiste : "Berthe Morisot vivait dans ses grands yeux dont l'attention extraordinaire à leur fonction, à leur acte continuel lui donnait cet air étranger, séparé, qui séparait d'elle". Ainsi, Valery insiste sur la force particulière de l'artiste dans la perception du monde. La perception est une fonction essentielle dans le rapport de l'homme et du réel, de l'homme et du monde. Le monde s'offre à nous comme à l'artiste, mais il est difficile d'en avoir une idée concrète.
[...] L'œuvre de l'artiste est-elle en défaut par rapport au monde auquel elle renvoie ? Valery dans son hommage à Berthe Morisot dresse les caractéristiques de son talent particulier d'artiste : « Berthe Morisot vivait dans ses grands yeux dont l'attention extraordinaire à leur fonction, à leur acte continuel lui donnait cet air étranger, séparé, qui séparait d'elle ». Ainsi, Valery insiste sur la force particulière de l'artiste dans la perception du monde. La perception est une fonction essentielle dans le rapport de l'homme et du réel, de l'homme et du monde. [...]
[...] L'art comme besoin, pulsion donc lien très étroit avec le monde de l'esprit A. Sensations propres à chacun donc monde ? Effet de l'esprit L'art semble se trouver premièrement dans la nature, cependant l'artiste fait tout de même preuve d'une réflexion qui ne peut être négligée. Si l'art est transposition de ce qui a touché nos sens dans le monde, elle n'est pas imitation comme on vient de le voir. Dans ce sens, l'artiste ajoute quelque chose à son œuvre puisqu'elle est le produit de sa pensée. [...]
[...] Freud considère que l'art est essentiellement le fait d'obtenir dans un monde imaginaire des satisfactions libidinales qui nous sont refusées dans le monde réel. Ici l'art dans sa dimension nécessaire est ressenti comme un besoin, c'est-à-dire que l'homme ne pourrait y échapper sans frôler la névrose. C'est un acte instinctif : la réalité est douloureuse, elle s'impose à nous, ainsi par le biais de l'imagination il serait possible de substituer la satisfaction à laquelle il faut renoncer dans la vie réelle. [...]
[...] Et cet acte de conscience ne peut avoir lieu que par rapport au monde qui entoure le sujet. B. Donnée universelle de l'expérience des hommes (monde nature/esprit) Dans cette direction, l'art est avant tout inspiré de la nature malgré l'intermédiaire de l'esprit. C'est-à-dire qu'en un premier temps, l'artiste a les mêmes sensations que tout autre homme, mais c'est grâce à son esprit différent qu'il peut produire ce qu'on appelle une œuvre d'art. Ainsi, l'art est toujours mimésis puisqu'il s'inspire de la nature, mais la représentation n'est jamais pure imitation. [...]
[...] Cette distinction par rapport aux autres animaux est naturelle : c'est une des caractéristiques de l'homme. A. Mêmes caractéristiques que tout autre homme à premier abord L'art met en jeu les données universelles de l'expérience des hommes. L'homme reçoit des sensations du monde qui l'entoure et ces dernières sont analysées, reçues dans l'esprit. D'une part il y a ce qui constitue le monde extérieur, que désigne Bergson par le mot de nature, et ce qui constitue le monde intérieur, désigné comme monde de l'esprit. [...]
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