numérique, culture, Technologies de l'Information et de la Communication, TIC, Maior Ecclesia, abbaye de Cluny, Grotte Chauvet, Musée des Beaux Arts de Lyon
Pour A. Malraux, « la culture ne s'hérite pas, elle se conquiert » (1959). Aujourd'hui, elle se conquiert sur un terrain nouveau : le numérique, à travers la numérisation des oeuvres patrimoniales dans un but de conservation et de sauvegarde, mais aussi de valorisation. En effet, penser les services culturels numériques c'est penser la prolongation des missions historiques d'une institution culturelle : conserver, valoriser, transmettre, diffuser le patrimoine dont elle est détentrice.
[...] Enfin, nous aborderons les différents moyens mis en œuvre dans l'intégration du numérique dans les institutions du secteur culturel. I Les limites posées par le numérique Bien que le numérique comme outil d'information soit une réussite, son utilisation pose quelques limites. Aujourd'hui, pour ceux qui disposent d'Internet, l'accès aux informations pratiques et ressources culturelles sont disponibles en un simple clic. L'arrivée de l'Internet haut débit élargit le champ d'accès au niveau culturel. Pour autant, la démocratisation de l'accès à ces nouvelles technologies n'est pas homogène et les inégalités, même si elles tendent à se réduire, n'en restent pas moins profondes. [...]
[...] Conclusion : En conclusion, proposer ces différents services dans les institutions culturelles relève de nombreux enjeux. Il s'agit avant tout de prolonger l'institution physique par des services qui sont pour la plupart accessibles en continu. Cela permet d'offrir plus de possibilités aux usagers déjà conquis, et de toucher de nouveaux publics intéressés par des services virtuels. Il s'agit également de prolonger les missions de conservation, de valorisation, d'éducation des institutions du secteur culturel. Les transformations que produit la révolution numérique obligent les institutions culturelles à redéfinir les relations qu'elles entretiennent avec leur public : les acteurs de ces changements sont les nouveaux modes d'accès et d'usages des collections et l'existence des institutions dans l'univers numériques avec les sites Internet et la présence sur les réseaux sociaux. [...]
[...] En effet, penser les services culturels numériques c'est penser la prolongation des missions historiques d'une institution culturelle : conserver, valoriser, transmettre, diffuser le patrimoine dont elle est détentrice. La définition première du numérique réside dans la représentation de nombre binaires des objets à traiter. Depuis, le numérique a suscité de profonds changements en fonction de son application. Dans le secteur culturel, le développement et la diffusion de Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ont engendré des transformations dans les pratiques culturelles. [...]
[...] Le visiteur peut ainsi redécouvrir Chambord au temps de la Renaissance. La Conciergerie va bénéficier de cet outil multimédia à l'automne 2016, suite au succès de Chambord. Il s'agit du même principe, un outil de médiation numérique qui permet va permettre aux visiteurs de visiter les lieux grâce à la réalité augmentée. - Après : les technologies mises en œuvre permettent de fidéliser les visiteurs à l'aide d'un espace personnalisé sur le portail Internet, permettent d'enrichir et prolonger la visite en fournissant des documents complémentaires et pour les institutions obtenir des retours d'expériences et échanger sur les réseaux sociaux. [...]
[...] De plus, on peut se demander aussi si il n'y a pas l'existence d'une fracture numérique au sein des institutions culturelles. En effet, le coût financier et humain pour le développement des projets de virtualisation des musées, monuments et bibliothèques amènent à retarder certaines institutions à prendre le train numérique. A l'inverse de celles qui présentent des collections, des visites de salles, il y a celles dont les sites Internet ne présentent que les informations pratiques. Et certaines institutions ne bénéficient pas d'un site Internet ou d'outils multimédia dans leur structure. [...]
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