Le musée national du moyen age, implanté au cœur du quartier latin présente un double intérêt. D'une part par la qualité et la rareté de ses collections couvrant une période allant de l'Antiquité aux débuts de la renaissance et d'autre part par la singularité et l'intérêt architectural des bâtiments qui les abritent : les thermes gallo romains de Cluny et l'hôtel médiéval des abbés de Cluny.
Je vais ici m'attacher à vous présenter les différents aspects de ce musée fondé en 1843 en commençant par un historique et une description des bâtiments puis par un historique du musée. Une troisième partie sera consacrée aux collections. Nous étudierons dans une quatrième partie le fonctionnement de cette machine administrative qu'est le musée. Enfin, nous présenterons l'actualité du musée dans une cinquième et dernière partie.
I. Le Musée National du Moyen Age : réunion de deux édifices de caractères et de conceptions différentes. II. Une longue histoire. III. Les collections : unité et diversité. IV. Le musée : une entreprise à part entière. V. Actualité du musée.
[...] Ces thermes ont été classés monument historique en 1862. b. L'hôtel des abbés de Cluny L'histoire de cet hôtel particulier commence au XIV siècle, lorsque Pierre de Chaslus, abbé de Cluny en Bourgogne, se porte acquéreur de trois maisons adossées aux thermes afin de constituer un pied-à-terre parisien tout proche de l'université récemment édifiée aux abbés de passage. À la fin du XVème siècle, Jean III de Bourbon puis surtout Jean d'Amboise (évêque de Clermont, abbé de Jumièges, ministre de Louis XII et abbé de Cluny entre 1485 et 1510), décident la reconstruction de la résidence abbatiale parisienne. [...]
[...] Le Musée National du Moyen Age Hôtel et thermes de Cluny Le musée national du moyen age, implanté au cœur du quartier latin présente un double intérêt. D'une part par la qualité et la rareté de ses collections couvrant une période allant de l'Antiquité aux débuts de la renaissance et d'autre part par la singularité et l'intérêt architectural des bâtiments qui les abritent : les thermes gallo romains de Cluny et l'hôtel médiéval des abbés de Cluny. Je vais ici m'attacher à vous présenter les différents aspects de ce musée fondé en 1843 en commençant par un historique et une description des bâtiments puis par un historique du musée. [...]
[...] La vie quotidienne au Moyen Âge. Enfin, une des richesses du musée est son importante collection d'objets ayant trait à la vie quotidienne, en particulier de la fin du Moyen Âge. Le musée consacre plusieurs salles à ce domaine. Une salle consacrée au cadre de vie à la fin du Moyen Âge rassemble les objets usuels de l'homme dans son quotidien, à la maison coffre, coffrets et tentures à table étains et céramiques dans sa parure éléments de costumes, chaussures, peignes dans ses déplacements, illustrés par les poids et monnaies, les coffrets de voyage, mais aussi par quelques enseignes qui évoquent les pèlerinages lointains St Jacques de Compostelle, Rome et même la Terre Sainte ou plus proches de la capitale Chartres, Amiens, Noyon, Rocamadour, etc. [...]
[...] Les collections : unité et diversité Les collections, enrichies au cours des années, offrent aujourd'hui un panorama unique sur l'art et l'histoire des hommes de la Gaule romaine au début du XVIème siècle. Les oeuvres témoignent des grands moments de l'art entre l'Empire romain et la Renaissance. Seules, en France, à refléter à la fois l'unité du Moyen Âge européen et l'extraordinaire diversité des styles d'un même espace géographique, elles permettent de parcourir en un lieu unique près de quinze siècle d'art et d'histoire. a. Antiquité et Haut Moyen Âge Le musée national du Moyen Âge abrite un certain nombre d'oeuvres antérieures à l'époque médiévale. [...]
[...] Une loi de juillet 1843 sanctionne la création d'un musée consacré spécialement aux monuments, meubles et objets d'art de l'Antiquité, du Moyen Âge et de la renaissance La Ville cède à l'Etat le palais des thermes et les collections lapidaires et l'Etat achète l'hôtel et le cabinet d'Alexandre du Sommerard. Albert Lenoir, architecte à l'origine du projet est chargé de la restauration de l'hôtel et de son aménagement muséographique tandis qu'Edmond du Sommerard est nommé conservateur. Dès son ouverture, en mars 1844, le succès du musée est immédiat. La gestion du conservateur, pendant quarante ans, va se révéler particulièrement heureuse, et ne fait qu'accroître la fidélité du public. [...]
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