Même si il n'y a pas de définition stricte du musée en France, il est admis que celui-ci doit répondre à trois critères. Tout d'abord, il possède une collection permanente de biens mobiliers. Ensuite, il est nécessairement ouvert au public ; enfin, un musée doit poursuivre un but non lucratif. Cependant, certains établissements qui ne rentrent pas dans ce cadre sont tout de même appelés « musées ». Le public y est d'ailleurs souvent au rendez-vous.
Nous pouvons alors nous interroger sur ce qui séduit le public dans ces musées ? Comment les musées traditionnels répondent-ils eux aussi aux nouvelles attentes des visiteurs ?
Dans un premier temps, nous nous intéressons au contexte de création, à la présentation et au programme de deux musées à but lucratif. Dans un second temps, nous étudierons les moyens pédagogiques mis en œuvre par un musée archéologique et l'exposition temporaire d'un musée traditionnel.
[...] Cela pose déjà un problème car aucune trace archéologique ne prouve la pratique de la sorcellerie durant la Préhistoire. Le développement de cette idée repose alors, uniquement sur des spéculations. Par contre, en ce qui concerne le Moyen- âge, l'exposition s'appuie sur des faits attestés, comme la publication en 1486 de Malleus Maleficarum, le manuel de référence de l'Inquisition. Elle mentionne également le célèbre procès des sorcières de Salem en 1692, dans le Massachusetts. Ce musée présente, en outre, des animaux légendaires et mythiques ainsi que des plantes aux vertus spécifiques. [...]
[...] Pour conclure, à travers ces quatre exemples, nous avons pu remarquer que les musées à but lucratif et les musées conventionnels répondent aux nouvelles attentes du public avec les mêmes moyens. En effet, nous avons vu que la mise en scène, les reconstitutions et le choix des thèmes exposés joue une grande importance dans l'affluence de visiteurs. L'imagination et le rêve sont souvent l'accession à la compréhension, pourtant, parfois c'est au détriment de la véracité des faits. Cela ne risque-t-il pas de privilégier le spectacle au détriment de la connaissance ? Bibliographie D. Poulot, Une histoire des musées de France XVIIIe Xxe siècle, Editions de la découverte, Paris J. [...]
[...] On finira par remarquer que le musée évolue au fil du temps pour satisfaire le public mais aussi en quelque sorte pour le souvenir des générations futures. Nous pouvons en déduire que les thèmes, assez étonnants, traités par le musée de la sorcellerie ou le musée Grévin séduisent le public. De plus, l'utilisation d'artifices, parfois même au détriment d'une réelle collection, peut paraître plus attrayant que la simple exposition d'une œuvre. Les musées archéologiques ont très souvent recours à des mises en scène et des reconstitutions pour faciliter la compréhension du public surtout lorsqu'il s'agit de périodes reculées. [...]
[...] Nous pouvons alors nous interroger sur ce qui séduit le public dans ces musées ? Comment les musées traditionnels répondent-ils eux aussi aux nouvelles attentes des visiteurs ? Dans un premier temps, nous nous intéressons au contexte de création, à la présentation et au programme de deux musées à but lucratif. Dans un second temps, nous étudierons les moyens pédagogiques mis en œuvre par un musée archéologique et l'exposition temporaire d'un musée traditionnel. Le musée de la sorcellerie a été créé, en 1993, dans le Berry. [...]
[...] Ensuite, au fil de la visite de nombreuses reconstitutions permettent aux spectateurs d'imaginer comment les hommes préhistoriques ou les gallo-romains ont pu vivre. Ces réalisations sont toutes effectuées à partir de données archéologiques comme, par exemple, le campement magdalénien. La faune et le climat de l'époque sont restitués. Trois autres milieux naturels ont ainsi été reproduits dans le musée. Afin d'expliquer aux visiteurs leur méthode de reconstitution de ces climats, le musée comporte une stratigraphie de cinq mètres d'épaisseur, provenant du site de Vernou-le-Celle-sur-Seine. [...]
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