Musée des beaux-arts, Rennes, Vincent Boullé, fédération française des sociétés d'amis de musées, Musée de France, Fréquentation du musée, culture, biennale d’Art Contemporain, Incorporated
Situé quai Emile Zola, le musée des beaux-arts de Rennes investit un bâtiment, de style néoclassique, oeuvre de l'architecte Vincent Boullé qui dirige sa construction de 1846 à 1855. Bien que dévolu à l'enseignement du Droit et des Lettres en majeure partie à ses débuts, une petite place est toujours faite pour la conservation des collections du musée de la ville de Rennes. C'est au fil de délocalisations que l'espace muséal envahit l'intégralité des lieux à partir de 1911. Durant la Seconde Guerre mondiale, une partie des collections et notamment des sculptures est détruite en même temps que le pont Pasteur qui se trouvait à proximité. Le musée ne rouvrira ses portes qu'en 1957.
[...] Des améliorations envisageables Le musée des beaux-arts de Rennes dispose de tous les moyens pour créer l'évènement. La qualité de l'impressionnante collection permanente, tout comme celle des expositions temporaires en fait un très bon dénominateur culturel rennais. Pour autant et malgré cela, l'information ne passe parfois que très peu. Bien que produisant des dossiers pédagogiques très attrayants, disponibles et téléchargeables, notamment sur le site internet du musée, les services de communication du musée, peinent à la bonne diffusion des informations. [...]
[...] Un petit questionnaire rapide m'a permis de voir que sur 9 d'entre eux n'étaient jamais entrés au musée des beaux-arts de Rennes. Les 20-30 ans, une tranche d'âge qui, pourtant, devrait être la cible des musées rennais, puisque très impliqués et friands de la vie culturelle rennaise. Une tranche que le musée ne semble pas toucher en raison du manque de communication et de publicité sur les expositions temporaires organisées notamment et sur la collection permanente. Un rappel de la proximité de l'extraordinaire patrimoine disponible sans courir jusqu'à la capitale serait peut-être nécessaire. [...]
[...] La culture amène la culture - Effets externes Le musée des beaux-arts de Rennes est une institution très intégrée dans les évènements artistiques et culturels de la Ville. Cette année, la biennale d'Art contemporain Incorporated a investi la ville de Rennes, et les espaces culturelles qui la composent. A l'initiative des Ateliers de Rennes, Incorporated abordent des sujets considérés comme cruciaux aujourd'hui, à savoir le travail, la valeur, la pensée de l'avenir. Les 29 artistes sélectionnés, provenant des quatre coins de la planète et dont la notoriété n'est pas la principale caractéristique de sélection, tâchent de s'emparer de ces sujets de multiples et diverses manières. [...]
[...] Dès lors la politique d'acquisition, bien que ralentie, n'a cessé de s'exprimer, et est encore d'actualité. Ainsi, désormais, des chefs-d'œuvre représentatifs des plus grands courants artistiques, de la Renaissance à l'art contemporain, prennent place aux côtés d'œuvres internationalement reconnues tels que La chasse au tigre[2] de Pierre Paul Rubens ou Le Nouveau-né[3] de Georges de la Tour. Ouvert sur le monde, le musée est un lieu prospectif et vivant, faisant dialoguer l'art d'hier et d'aujourd'hui[4]. Compte tenu de la richesse des collections permanentes et de la qualité des expositions temporaires qui y sont organisées, le musée des beaux-arts de Rennes est un acteur culturel majeur et impliqué de la cité rennaise. [...]
[...] Les risques attenants à la conservation des collections exposées ou mises en réserve sont une des préoccupations les plus importantes du musée des beaux-arts de Rennes[10]. De l'entrée du musée, à la sortie, de nombreux agents de sécurité surveillent faits et gestes des visiteurs, dans le but de déjouer toute tentative de dégradation ou de vol. Classiquement, la fouille des sacs a lieu à l'entrée, tout comme le passage par des portiques. Des systèmes d'alarmes et de vidéosurveillance sont également mis en place pour parer à toute mauvaise intention, encore plus, compte tenu de l'état d'urgence dans lequel se trouve la France à l'heure actuelle et la tension qui règne au sein des institutions culturelles tout particulièrement. [...]
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