Arthur Danto, art moderne, art contemporain, art contemporain désordonné, art post-historique, modernisme, oeuvre, oeuvre d'art, postmoderne
Le théoricien et critique d'art Arthur Danto revient avec insistance sur la fin de l'histoire de l'art au travers de sa Théorie. Le passage discret de l'art moderne à l'art contemporain, voire à l'art post-historique, évoqué par Arthur Danto, a conduit progressivement à la fin de l'histoire de l'art sans pour autant aboutir à la disparition de l'art.
[...] Notion de contemporain D'autre part, la notion de contemporain, qui possède un caractère temporel, désignait auparavant, l'art produit maintenant. Même si pendant longtemps, il a eu pour sens « l'art moderne produit par nos contemporains », il a commencé à s'en distinguer après les années soixante. L'art moderne va se tarir progressivement pour céder sa place à un art contemporain qui « se montrera capable du meilleur comme du pire » (Pierre Nahon, galeriste et collectionneur). Souvent, l'art contemporain était utilisé pour qualifier des artistes vivants et actifs. [...]
[...] Après les années soixante, certains ont continué à pratiquer l'art moderne qui n'était donc pas vraiment contemporain sauf sur le sens temporel du terme, car le style du modernisme était respecté. Mais la période qui suit le modernisme est vide d'unité stylistique. En effet, de nombreux styles se sont succédé rapidement avant de céder la place à une période creuse. Au début des années quatre-vingt, l'arrivée du néo-expressionnisme donne l'illusion de la naissance d'une nouvelle direction qui fut très pauvre en matière historique. [...]
[...] Aujourd'hui, on comprend les œuvres d'art contemporaines comme on le souhaite. Une notion de liberté est présente en permanence que cela soit dans la réalisation de l'œuvre que dans sa compréhension. Le rapport de l'art avec l'homme a changé. L'histoire de l'art se trouve dans l'impossibilité d'attribuer un fil conducteur général à l'art qui est témoin de son époque. En conclusion, l'art contemporain, en acquérant dans un premier temps, une notion de style, a provoqué la disparition de l'art moderne, dernier style de l'histoire de l'art. [...]
[...] En effet, on comprend l'œuvre d'art comme bon nous semble. Cette liberté, ce brouillon, ne s'accordent pas avec le terme « postmoderne » convenant plutôt pour désigner un style bien spécifique. On assiste à une libération de l'art. Une œuvre d'art n'est plus lue comme autrefois. En effet, il n'est plus question d'esthétique mais de philosophie de l'art à travers l'art. Notre art est témoin de notre époque. [...]
[...] Cette évolution donne l'apparence de la fin de l'histoire de l'art, car nous sommes quand même loin de la disparition de l'art qui est un peu à bout de souffle. Pourquoi une œuvre d'art est-elle une œuvre d'art ? Enfin, depuis les années soixante, « on peut faire n'importe quoi ». La peinture n'est plus prédominante. Les arts visuels tels que la vidéo, la photographie, les médias font partie de l'art contemporain. Nous vivons dans la conquête progressive des apparences visuelles. [...]
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