Une oeuvre d'art est traversée par une tension qui l'anime et rend nécessaire sa réalisation ainsi que sa perception (singularité de l'oeuvre), elle est une réponse à un tissu de questions. Saisir cette tension, c'est rendre intelligible les enjeux de l'oeuvre par un passage du signe à la signification, ce passage occasionnant une perte : le jugement esthétique ou jugement de goût (...)
[...] Le tableau et les oeuvres bidimensionnelles (dessin, photographie ) Finalité : définir la singularité de l'oeuvre Principe : proposer une hypothèse d'interprétation qui rende compte du plus grand nombre possible de caractères de l'oeuvre (exhaustivité), de sa cohérence interne (unité) et de son importance dans l'ordre de la connaissance (universalité). Examen de l'oeuvre (brouillon) - Première impression générale et format, support, technique (huile Le format est une contrainte, il s'articule à l'occupation du champ. On sera particulièrement attentif au rappel et au rupture de format (en intégrant les lignes imaginaires comme les gestes). Appréhender l'oeuvre comme champ implique de voir à plat. - Titre de l'œuvre - Identification des motifs, selon différents niveaux. [...]
[...] Chaque partie, et sous partie, doit dégager une idée à partir de l'analyse de l'œuvre. L'idée directrice doit valoir pour plusieurs niveaux d'analyse Elle associe le niveau formel et cognitif Elle rejoint le questionnement sur l'humain que propose l'oeuvre Rédaction Forme traditionnelle de la dissertation : Introduction tripartite : - présentation de l'oeuvre et son inscription dans un contexte (biographie, genre, style, sujet) - Problème fondamental qui préside à la réalisation de l'oeuvre et problématique de l'analyse qui en découle - Présentation du plan Développement : organisé en paragraphes, le plan et le déroulement de l'argumentation doivent être rendu lisible à travers les articulations logiques (phrases de transition). [...]
[...] Cohérence, expressivité, organisation en profondeur (plans) et en hauteur Point de vue : plongée, contre plongée, vision horizontale - Rapport entre le lieu (espace tridimensionnel fictif) et l'espace bidimensionnel de l'oeuvre. Inscriptions spatiales et plastiques. Organisation chromatique et linéaire (composition) du champ. Il s'agit de la répartition dans le champ de l'image, de la question de l'organisation géométrique (centre, diagonales, symétrie), du rapport entre formes et format. La composition d'un tableau procède aussi et surtout de la dynamique iconique que les personnages instaurent par leurs différents fléchages (orientations, gestes, regards, drapés) sans être géométrique. Rapport au cadre Rapport à l'espace du spectateur : cadrage. [...]
[...] Degré de difficulté (savoir convoqué et visibilité) et connotations (éventuelle ambiguïté) Habits, accessoires Anatomie, postures (statisme/ dynamisme, direction) Modelé, texture, carnation (exemple du nu féminin et du rapport au décor) Choix de l'action et temporalité - Relation entre les motifs Selon leur nature : repérer les couples d'opposition / équivalence. Exemple : homme/ femme ; animé/ inanimé - Relation entre les personnes Distinguer la troisième dimension et la planéité, selon les contacts physiques et plastiques. Selon l'action Les lignes de forces de la composition. Le chromatisme. Localisation dans l'espace du tableau, degré d'isolement et de fusion entre les motifs. - Rapports entre les motifs et le lieu. [...]
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