Marché de l'art, art, De Vinci, Pablo Picasso, globalisation, marché mondial, marché de la culture
Il est possible de dire qu'il y a aussi bien un marché de l'art que des marchés de l'art. Car il existe d'une part un marché international de l'art à la recherche d'oeuvres des mêmes artistes, anciens ou contemporains, reconnus dans le Monde entier, et d'autre part subsistent des marchés spécialisés, nationaux ou même locaux (Paris, New York, Berlin) plus ou moins dynamiques. Nous allons donc essayer de développer cette double dimension du marché de l'art d'aujourd'hui.
[...] On peut aussi évoquer, d'une part, l'existence des marchés de niche pour des produits ou des artistes en particulier (street art, scène africaine), et d'autre part les marchés nationaux qui subsistent également avec une dynamique propre. Ces marchés nationaux de l'art continuent à exister en effet grâce au travail des artistes des pays émergents périphériques ou centraux. Ces artistes « locaux » sont d'abord, ou ils restent, connus et reconnus au niveau national, avant d'envisager un succès et diffusion internationale, par des systèmes d'appui et de soutien, ou d'achat d'abord au niveau national. [...]
[...] Le marché de l'art ou les marchés de l'art ? Il est possible de dire qu'il y a aussi bien un marché de l'art que des marchés de l'art. Car il existe d'une part un marché international de l'art à la recherche d'?uvres des mêmes artistes, anciens ou contemporains, reconnus dans le Monde entier, et d'autre part subsistent des marchés spécialisés, nationaux ou même locaux (Paris, New-York, Berlin) plus ou moins dynamiques. Nous allons donc essayer de développer cette double dimension du marché de l'art d'aujourd'hui. [...]
[...] Ce sont notamment les Chinois qui peuvent se permettre d'acheter à ces prix exorbitants actuellement, selon l'expert Thomas Seydoux. Concrètement ce sont des spéculateurs richissimes et des amateurs d'art qui sont attirés pour ce plus haut niveau du marché de l'art. Cette tendance à la globalisation parait confirmée par « l'émergence de nouveaux marchés de l'art » : depuis le début des années 2000, la scène artistique contemporaine jadis dominée par le duo Etats-Unis Europe « s'est ouverte récemment à un certain nombre de pays dits « périphériques » qui sont rentrées à leur tour dans l'économie internationale de l'art. » Catherine Choron-Baix et Franck Mermier citent les cas de Dubai, Shangai, Marrakesh, Rio de Janeiro ou Sao Paulo. [...]
[...] Le marché de l'art est en effet « gourmand, grandissant et global » selon Mario Tevella, patron de Sotheby's France, en rapport avec la progression des grandes fortunes mondiales en un an). Cette vente d'un tableau de maître ancien (XVIe siècle) dont l'authenticité d'est pas sure complètement, a battu tous les records précédents : « Les femmes d'Alger » de Pablo Picasso (vendu en 2015 pour 179 millions de dollars) ; « Nu couché » d'Amadeo Modigliani ( millions) ; « Trois études de Lucian Freud » de Francis Bacon ( millions), « Le cri » d'Edvard Munch ( millions), tableau sans titre de Jean-Michel Basquiat ( millions), etc. [...]
[...] Bibliographie Roxana Azimi, « Un marché de l'art florissant », Le Monde mars 2018. Dans https://www.lemonde.fr/marche-de-l-art/article/2018/03/06/un-marche-de-l-art-florissant-mais-complexe_5266210_1764999.html Catherine Choron-Baix et Franck Mermier, « L'émergeance de nouveaux marchés de l'art », Transcontinentales, 12/ Dans https://journals.openedition.org/transcontinentales/1312?lang=en#bodyftn1 Pauline Turuban, « De Vinci, Picasso, Basquiat . Les dix tableaux les plus chers aux enchères », RTS Culture novembre 2017. [...]
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