Entre 2001 et 2019, le marché de l'art a subi de profondes mutations, en particulier car celui-ci s'est développé selon une logique de la globalisation : de nouveaux acteurs sont arrivés sur un marché jusqu'alors dominé par quelques pays (Japon, Europe, USA). Il s'agit alors d'une dynamique complètement nouvelle qui va révolutionner les pratiques sur ce marché, et bouleverser les manières de faire et d'agir alors en cours, et datées de plusieurs siècles. La globalisation, et tout ce qui vient avec va ainsi pousser les différents acteurs du marché de l'art à se repositionner pour évoluer en même temps que le marché (...)
[...] L'impact de la crise a été évident sur le marché de l'art : en 2009, les chiffres observent une chute de chiffre d'affaires moyenne de près de 27% sur l'ensemble du marché mondial de l'art. D'ailleurs, les spécialistes et acteurs du marché de l'art, notamment des grandes salles de vente, dont Guillaume Cerruti, PDG France de Sotheby's, estiment que c'est l'art contemporain qui a été le plus durement touché. Ils expliquent cela par une volonté de plus en plus affichée et affirmée des collectionneurs d'effectuer un retour aux valeurs sures : l'art moderne, reconnu, comme les arts de Monet, Pissarro ou Renoir sont ainsi vus comme des œuvres déjà consacrées et donc facile à revendre à un prix raisonnable en cas de nouvelle crise. [...]
[...] Il s'agit alors d'une dynamique complètement nouvelle qui va révolutionner les pratiques sur ce marché, et bouleverser les manières de faire et d'agir alors en cours, et datées de plusieurs siècles. La globalisation, et tout ce qui vient avec va ainsi pousser les différents acteurs du marché de l'art à se repositionner pour évoluer en même temps que le marché. Quelles sont les particularités du marché de l'art au XXIe siècle ? Le marché français constitue il un cas particulier ? Faut-il voir dans les pays émergents les acteurs de demain ? [...]
[...] Pendant longtemps, le marché de l'art a été le domaine de deux zones géographiques en particulier : les Etats Unis et l'Europe. Même si aujourd'hui encore une grande partie des activités de vente d'art se font dans ces deux zones, on observe une implication de plus en plus massive des pays émergents. Environ 15% des ventes se font ainsi en Chine aujourd'hui, et si la Chine fait figure de leader des pays émergents sur le marché de l'art, on y trouve également de nombreux acteurs russes, indiens, chinois, ou arabes. [...]
[...] La France, et Paris ont perdu leur rang de capitale de l'art au profit de Londres, New York ou Hong Kong. Le marché français est très particulier dans le sens où il est constitué de ventes ayant un caractère très fortement national, dans un réseau de petites entreprises d'enchères et de galeries sans aucune émergence d'un champion national comme Sotheby's aux USA ou Christie's en Grande Bretagne. De nombreuses obligations législatives semblent également limiter les libertés des maisons françaises sur le marché de l'art contrairement à leurs concurrents implantés à l'étranger. [...]
[...] Quel futur se dessine pour un marché de l'art globalisé ? 1. Les particularités du marché de l'art : Le marché de l'art, même pris dans sa globalité est un marché globalement petit : on y observe un chiffre d'affaires d'environ 30 milliards d'euros chaque année. C'est un marché très inégal car quelques places se partagent le marché mondial : alors que Paris dominait le marché il y a à peine 50 ans, ce sont aujourd'hui Londres, New York et la Chine, qui phagocytent le marché, juste avant Paris qui obtient une 4 e place dans ce domaine. [...]
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